Pouliot - Bombardier: mauvaises nouvelles pas si mauvaises

Publié le 22/02/2013 à 09:27, mis à jour le 22/02/2013 à 11:52

Pouliot - Bombardier: mauvaises nouvelles pas si mauvaises

Publié le 22/02/2013 à 09:27, mis à jour le 22/02/2013 à 11:52

Photo: Bombardier

BLOGUE – Bombardier a déçu les investisseurs, jeudi, avec des résultats inférieurs aux attentes et l'annonce d'un report de son nouvel avion d'affaires Learjet 85. Il faut faire attention aux grands titres. Les mauvaises nouvelles en cache aussi de bonnes.

Oui, le Learjet 85 ne sera pas prêt pour la fin de l'année. Il faudra plutôt attendre l'été 2014. La direction dit avoir éprouvé des difficultés parce que l'avion repose sur une nouvelle technologie et comprend beaucoup de matériaux composites. Ce n'est pas dramatique. Le projet n'est pas d'une envergure à préoccuper outre mesure.

Oui, les ventes ont été plus faibles que ce qui était anticipé (4,8 G$ alors que le consensus était à 5 G$).

Oui, la marge bénéficiaire de la division aéronautique est aussi plus faible que ce qui était anticipé par la majorité des analystes (3,4% contre des attentes à 5 et même 6,5%). Idem pour la marge de la division transport (4% contre 6%).

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Et finalement, oui, l'aperçu de la direction pour 2013 est décevant. La marge bénéficiaire (BAII) dans l'aéronautique devrait être à 4,7%, identique à celle de 2012. Et il n'y a pas d'aperçu pour celle de la division transport.

Où peuvent bien se cacher les bonnes nouvelles?, dîtes-vous.

Là où se cachent les bonnes nouvelles

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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