Peut-on profiter du virus de la course ?


Édition du 31 Mai 2014

Peut-on profiter du virus de la course ?


Édition du 31 Mai 2014

Avez-vous attrapé le virus ? Soyez méfiant, il est de retour et fait de plus en plus de victimes dans notre entourage.

La dernière en lice est notre collègue Diane Bérard, qui est arrivée il y a quelques jours dans l'îlot de travail pour nous montrer son nouvel ensemble de course à pied : souliers, short, t-shirt jaune, le tout conforme aux hauts standards de mode exigés par l'activité.

Depuis un an, notre consoeur s'entraîne, en compagnie, tantôt de Rocky, tantôt d'AC/DC, qui la suivent en balado et la soutiennent dans sa quête du dépassement. À Ottawa, la fin de semaine dernière, elle a amélioré son temps de l'an dernier.

Diane ne s'en cache pas. Elle a attrapé la piqûre, et, pour autant que le look, le confort et la qualité y soient, elle ne s'intéresse pas très longtemps à la marge bénéficiaire que cherchent à obtenir les fabricants de sa tenue de course. En d'autres mots, elle ne regarde pas tellement le prix.

La consommatrice rêvée de toute entreprise.

L'anecdote nous a amené à creuser le secteur de la course à pied et du vêtement sportif, pour tenter de voir ce qui s'y passe.

Constat ?

Le virus de la course à pied n'est pas qu'un phénomène local. Des chiffres de la Deutsche Bank font voir que le nombre de paires de souliers de course vendues est en hausse de près de 5 % par rapport à l'an dernier en Amérique du Nord, à la mi-mai. Une donnée qui pourrait bien grimper un peu plus haut dans quelques semaines, alors qu'une partie des ventes de cette saison a été retardée en raison de la météo.

La grande surprise du coup de sonde est toutefois de constater qu'un autre virus frappe l'Amérique : celui du basketball. Les jeunes Américains semblent de plus en plus nombreux à pratiquer le sport, alors que le nombre de paires de souliers vendues est en hausse de près de 15 %.

Ainsi vont les ventes de souliers, ainsi vont les ventes de vêtements sport, qui sont également en hausse de plus de 5 % année sur année, selon les chiffres de Sterne Agee.

Des noms intéressants, côté investissement ?

Certains oui, d'autres moins. Regard sur trois fabricants importants, au pas de course.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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