Les cinq titres québécois les plus recommandés

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Février 2015

Les cinq titres québécois les plus recommandés

Offert par Les Affaires


Édition du 14 Février 2015

Quels sont les titres québécois préférés des analystes ?

La question nous est venue à l'esprit cette semaine, alors que l'on réfléchissait sur la campagne REER.

On s'est donc lancé dans une recension de deux univers québécois : l'Indice Québec 30, de l'Institut de recherche en économie contemporaine, et le classement Top 50 Québec, que vous trouvez dans ce cahier, et qui est une construction maison.

Cinq titres ont été retenus, soit ceux ayant la plus forte proportion de recommandations «achat» ou «surperformance» par rapport au nombre de recommandations totales.

Voici le résultat. Un commentaire suit pour chacuns des titres.

Air Canada (Tor., AC.B, 13,12 $)

Le choix risque d'être un peu controversé, certains soutenant qu'il s'agit davantage d'un titre torontois. Le siège social est officiellement ici, et le titre fait partie de l'Indice Québec 30.

Sa popularité est sans conteste : plus de 92 % des recommandations sont favorables.

Le transporteur se déploie à l'international avec Rouge et continue de réduire ses coûts par siège-mille, notamment par l'introduction de nouveaux appareils gros porteurs (787). Surtout, la baisse du pétrole donne des ailes au titre.

La question est de savoir quelle est la durabilité des bénéfices actuels et prévus. La baisse du dollar canadien fait augmenter les coûts (la location des appareils et l'entretien sont en dollars américains). Or, il pourrait arriver que le prix du pétrole remonte dans quelque temps sans que le huard suive dans une même proportion. Qui plus est, l'analyste Ben Cherniavsky, de Raymond James, fait remarquer que la capacité du transport aérien au Canada doit augmenter de 5 % cette année, alors que la Banque du Canada prévoit que le PIB ne progressera que de 1,5 % au premier semestre.

Le titre est néanmoins peu cher par rapport aux transporteurs américains. Cameron Doerksen, de Financière Banque Nationale, souligne qu'il se négocie à 4,3 fois le bénéfice d'exploitation alors que les rivales américaines sont à 5 fois. La cible moyenne est à 17,30 $.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

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