François Pouliot: Peut-on faire de l'argent avec GM?

Publié le 19/11/2010 à 09:11, mis à jour le 19/11/2010 à 10:31

François Pouliot: Peut-on faire de l'argent avec GM?

Publié le 19/11/2010 à 09:11, mis à jour le 19/11/2010 à 10:31

Photo : Bloomberg

 

(Analyse) - Après s'être retirée le temps d'une cure d'amaigrissement, voilà GM qui revient sur le marché public. Le gouvernement peut-il récupérer son argent? Et un investisseur, en faire?

L'émission devait initialement s'effectuer entre 26$ et 29$ US l'action. Devant une enthousiaste demande, elle arrive à 33$ US.

Avec celle-ci, le gouvernement américain en profite pour abaisser de 61% à 37% sa participation dans la société. Les gouvernements de l'Ontario et du Canada voient la leur passer de 11,7% à 9,6%.

L'arrivée en bourse permet aux pouvoirs publics canadiens de récolter un peu plus de 1G$, eux qui avaient injecté 9,5 G$ en juillet 2009 afin de permettre au constructeur de passer à travers la crise.

Des analystes estiment que pour que le Canada puisse récupérer l'ensemble de sa mise, le titre de GM devra grimper autour de 44$ par action.

Peut-il s'y rendre?

Plus du tout le même bolide

Une chose est certaine, c'est une General Motors grandement améliorée qui revient dans l'arène.

Elle qui pliait sous les dettes, a vu celles-ci considérablement réduites. En fait, au 30 septembre 2010, GM détenait des liquidités de 33,5 G$ US alors que ses emprunts ne totalisaient que 8,6 G$ US.

Il y a toujours pour plus de 27 G$ de sous-financement dans les régimes de retraite, mais, à ce chapitre, GM n'est pas pire que bien d'autres.

À propos de ce blogue

Diplômé en droit de l'Université Laval, François Pouliot est avocat et commente depuis plusieurs années l'actualité économique et financière. Il a été chroniqueur au Journal Le Soleil, a collaboré au Globe and Mail et dirigé les sections économiques des différentes unités de Quebecor Media, notamment la chaîne Argent. Au cours de sa carrière, il a aussi fait du journalisme d'enquête ce qui lui a valu quelques distinctions, dont le prix Judith Jasmin. La Bourse Southam lui a notamment permis de parfaire son savoir économique à l'Université de Toronto. François a de même été administrateur de quelques organismes et fondation. Il est un mordu des marchés financiers et nous livre son analyse et son point de vue sur diverses sociétés cotées en bourse. Québec inc. sera particulièrement dans sa mire.

Blogues similaires

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?