Beauchamp – Dividendes : plus de potentiel aux États-Unis

Publié le 13/05/2013 à 17:31, mis à jour le 13/05/2013 à 17:35

Beauchamp – Dividendes : plus de potentiel aux États-Unis

Publié le 13/05/2013 à 17:31, mis à jour le 13/05/2013 à 17:35

Beauchamp – Dividendes : plus de potentiel aux États-Unis

BLOGUE. Les sociétés et les investisseurs y trouvant leur compte, la vague des dividendes croissants continuera de déferler pour encore deux autres années au moins.

« Les taux faibles, moins de fusions et acquisitions d’entreprises et un appétit encore fragile des investisseurs pour les actions prolongeront le phénomène des dividendes croissants », indique Vincent Delisle, stratège de la Banque Scotia.

C’est aux Etats-Unis où le potentiel de dividendes accrus est meilleur, ajoute le stratège, même si le dividende du S&P 500 a déjà bondi de 43 % à 32,11 $ US par action, depuis 2009.

Les dividendes des entreprises du S&P 500 devraient augmenter d’encore 25 % d’ici 2014, prévoit M. Delisle.

Les dividendes du S&P 500 pourraient croître de 10 % même dans un scénario où la croissance des bénéfices du S&P 500 serait nulle et où la part des bénéfices distribués restait stable.

Comment ? Les entreprises ne distribuent en moyenne que 32,8 % de leurs bénéfices à leurs actionnaires sous forme de dividendes, comparativement à une moyenne de 46 % à long terme.

Le cycle haussier des bénéfices n’est pas terminé, même si leur progression ralentit.

La Réserve fédérale américaine ne touchera pas à son taux directeur avant 2015. Des taux d’intérêt réels négatifs stimulent les bénéfices, tout en valorisant les dividendes aux yeux des investisseurs.

La croissance des bénéfices est généralisée, ce qui donne les moyens à toutes les industries du S&P 500 de distribuer des dividendes. Le secteur de la technologie contribue désormais le plus, ses dividendes représentant 15 % de tous les dividendes du S&P 500.

Les entreprises non financières du S&P 500 ont accumulé 1300 billions de dollars américains de liquidités à leur bilan.

Les investisseurs récompensent aussi en Bourse les entreprises qui augmentent leur dividende.

Dans l’éventualité d’une hausse des taux, les dividendes croissants procureront une meilleure protection.

Les rachats d’actions sont aussi populaires, les entreprises du S&P 500 ayant racheté trois fois plus de leurs actions en 2012 (400 milliards), qu’en 2009 (138 milliards).

Or, la valeur des rachats est stable depuis six trimestres, alors que les dividendes continuent d’augmenter.

Moins de potentiel au Canada

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
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