Beauchamp – Actions et dividendes feront bon ménage encore longtemps

Publié le 25/09/2013 à 13:00

Beauchamp – Actions et dividendes feront bon ménage encore longtemps

Publié le 25/09/2013 à 13:00

BLOGUE. Jusqu’ici le déplacement des investisseurs américains des obligations aux actions a profité le plus aux secteurs offrant les plus grandes similarités aux obligations tels que les secteurs à dividende élevé des télécommunications et des services aux collectivités.

La décision de la Fed de prolonger ses rachats d’obligations pourrait soutenir ces secteurs à court terme, mais ce sera de courte durée, croit Savita Subramanian, stratège quantitatif de Bank of America Merrill Lynch, parce qu’on se dirige inévitablement vers un retour à la normale des taux.

Le rendement régulier que procurent les payeurs de dividendes gardera tout de même la cote d’amour des investisseurs, vieillissement des baby-boomers oblige.

Plus de 20 % des titres du S&P 500 versent un dividende encore supérieur au rendement des obligations de dix ans, comparativement à une proportion de 9 %, historiquement,

De plus, grâce à d’importantes entrées d’argent, les fonds d’actions de revenu représentent désormais 37 % des fonds d’actions gérés activement, aux États-Unis ce qui fournit des acheteurs réguliers pour les payeurs de dividendes, dit-elle.

Les fonds à faible volatilité ont aussi ont aussi accru leur actif à un rythme annuel composé de 35 % depuis cinq ans.

Déplacement vers les payeurs en technologie, industrie et énergie

Étant donné l’évaluation élevée des payeurs traditionnels de dividendes élevés, tels que les télécommunications et les fournisseurs d’électricité, et de gaz naturel, les investisseurs continueront de se déplacer vers des payeurs de dividendes moins sensibles à la hausse des taux et moins chèrement évalués, tels que les titres industriels, de la technologie et de l’énergie.

Ces secteurs offrent à la fois du rendement et de la croissance, car ils devraient bénéficier de l’amélioration économique mondiale, explique Mme Subramanian.

Ces entreprises ont aussi les moyens d’augmenter leurs dividendes au fil du temps grâce à leur encaisse ou à leurs flux de trésorerie.

Ce sont d’ailleurs dans les secteurs industriels et de la technologie du S&P 500 que l’on retrouve actuellement les plus fortes proportions de titres se négociant à un cours supérieur à leur moyenne mobile de 50 jours, indique Bespoke Investment Management.

La stratège s’attend à ce que les investisseurs se déplacent des payeurs de dividendes les plus élevés du Russell 1000 à la tranche inférieure, soit les entreprises qui versent des dividendes élevés (deuxième cinquième des dividendes), mais une moins grande proportion de leurs profits en dividendes.

Ces entreprises offrent aussi des revenus diversifiés mondialement et une croissance relativement stable.

« Historiquement, cette cohorte des titres du Russell 100 a affiché le rendement annuel le plus élevé tout en offrant un degré de risque peu élevé », explique Mme Subramanian.

À quand la fin du thème des dividendes ?

À propos de ce blogue

La Sentinelle de la Bourse se veut un blogue pour les investisseurs qui s¹intéressent aux rouages de la Bourse et aux marchés financiers. Son objectif : surveiller et débusquer des repères financiers pertinents pour prendre le pouls des Bourses et ainsi mieux aiguiller les décisions de placement de l¹investisseur.

Dominique Beauchamp
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