Le meilleur potentiel : en Europe et au Japon
Où seront les meilleurs rendements à capturer ? En Europe et au Japon.
Les actions allemandes par exemple sont les moins chèrement évaluées par rapport à leur médiane, parmi les pays du G7.
Les actions allemandes s’échangent à un multiple de 10,9 fois les bénéfices réalisés, par rapport à leur médiane de 18 fois, depuis 1981.
Concernant les marges bénéficiaires, les États-Unis, le Canada et l’Allemagne sont les trois pays où les marges sont nettement supérieures à leur médiane historique.
La part des rendements réels provenant de la croissance des revenus repose sur la progression du produit intérieur brut à long terme de chaque pays.
Actuellement, tous les pays du G7 croissent à une cadence inférieure à leur médiane à long terme. Les États-Unis et la Grande-Bretagne sont les deux pays qui ont le plus de rattrapage à faire pour retrouver leur vitesse de croisière.
L’inverse est vrai pour le Canada et l’Allemagne.
Le rendement de dividende complète le tableau des variables qui influencent le rendement réel des actions.
À cet égard, l’Allemagne, le Japon et l’Italie affichent actuellement des rendements de dividende supérieurs à leur moyenne historique. Un retour « à la normale » de ces rendements pourrait donc freiner les gains à espérer de ces Bourses.
Par contre, le retour de rendements de dividendes « plus normaux » pourrait donner un coup de pouce aux actions des États-Unis et de la Grande-Bretagne.
Voici les pays du G7 et leur rendement potentiel :