À long terme, la valeur des différentes classes d’actif tend à revenir à sa moyenne historique.
Le phénomène est bien connu des financiers sous son appellation anglais « regression to the mean ». Qu'est-ce que ça veut dire pour les actions ?
Les rendements boursiers se décomposent en quatre variables : la variation dans le multiple cours-bénéfices des entreprises, dans les marges bénéficiaires et dans la croissance des revenus, ainsi que dans le rendement du dividende.
Rendement moyen de 5,9 % à espérer de tous les pays du G7
Après avoir analysé et pondéré ces quatre variables par rapport à leur propre médiane pour les marchés des pays les plus industrialisés (G7), depuis 1981, Pavilion Financial Corporation conclut que les actions des pays du G7 devraient toutes procurer des rendements positifs après inflation, sur un horizon de sept ans.
En moyenne, le rendement annuel composé réel à espérer s’élève à 5,9 %.
Pourquoi sept ans ? Parce c’est la durée moyenne d’un cycle économique complet dans les pays du G7.
« À long terme, la hausse des multiples d’évaluation, la croissance des revenus et des dividendes devraient compenser pour la contraction prévue des marges bénéficiaires », fait valoir le stratège Pierre Lapointe.
Actuellement, les actions de tous les pays du G7 se négocient à des multiples inférieurs à leur médiane historique.
En revanche, les marges bénéficiaires sont supérieures à leur médiane dans tous les pays du G7.
Le meilleur potentiel : en Europe et au Japon