La présidente Dilma Rousseff inaugurera la 15e conférence internationale contre la corruption
BLOGUE. Cette semaine, je suis au Brésil. Plus précisément à Brasilia, la capitale. Je vais parler de corruption toute la semaine. Vous me direz que je n’avais pas besoin d’aller si loin pour écrire sur la corruption. Disons que je vais là-bas pour comparer et, peut-être, me consoler. Mais, surtout, je vais là-bas pour apprendre et comprendre comment s’installe un système de corruption et comment lutter pour le démanteler.
J’assiste à la 15e conférence internationale contre la corruption. Cet événement bisannuel est organisé, entre autres, par Transparency International. L’organisme qui publie chaque année de nombreuses études et histoires de cas sur la corruption dont le « palmarès de la corruption » un sondage à grande échelle où l’on peut comparer les pratiques de corruption dans différents pays et voir qui s’est amélioré et qui a glissé. La présidente de Transparency International est une Québécoise, Huguette Labelle. J’ai eu le plaisir de lui parler à quelques reprises déjà. Je compte bien l’interviewer à Brasilia.
La 15e conférence internationale contre la corruption réunit des acteurs de tous les univers : gouvernements, ONG, entreprises, société civile, etc. Le grand thème de l’édition de cette année est la collaboration entre les parties prenantes. Lutter contre la corruption en mobilisant et en connectant touts les acteurs.
Cinq thèmes ont été retenus :
1- Cesser l’impunité ;
2- Une gouvernance plus saine pour gérer le changement climatique ;
3- Prévenir les flux illégaux de capitaux ;