Mi-parcours à l'accélérateur Impact 8: un test de persévérance

Publié le 08/10/2015 à 08:28

Mi-parcours à l'accélérateur Impact 8: un test de persévérance

Publié le 08/10/2015 à 08:28

Par Diane Bérard

Les entrepreneurs de la première cohorte québécoise d'Impact 8

Cette semaine, j’ai complété la moitié du parcours de la première cohorte québécoise de l’accélérateur d’entreprises sociales Impact 8. Une initiative conjointe de MaRS et de l’Esplanade.

Depuis le 16 septembre dernier, j’accompagne les 8 entreprises qui ont été acceptées dans cette aventure de huit semaines. Je passe toute la journée à leurs côtés. Je suis témoin de leurs questionnements, de leurs doutes, de leurs découvertes.

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Deux abandons

Je dis qu’ils sont huit. Mais, en fait, des huit entreprises sélectionnées, il n’en reste que six. Deux ont abandonné le programme. La première, parce que le participant a des ennuis de santé. La seconde, parce que l’entrepreneur n’y arrive tout simplement pas. Gilles a fait face à un choix déchirant. Faire rouler sa boîte maintenant, pour faire face à ses obligations financières. Ou s’arrêter pour réfléchir afin qu’elle roule mieux plus tard. Le conseil d’administration avait approuvé la participation de Gilles à Impact 8. C’était une bonne idée, mais elle n’a pas survécu au test de la réalité. Gilles est sollicité pour toutes sortes de partenariats et son équipe est trop petite pour qu’il délègue.

Les exigences liées à un programme d'accélération

L’annonce du départ de Gilles a causé un choc chez les participants d’Impact 8. Ils sont tous conscients qu’ils auraient pu avoir à faire ce choix déchirant. Car ils mettent tous les bouchées doubles pour assister aux cours et faire « leurs devoirs », c’est-à-dire produire une énième version de leur présentation pour que celle-ci soit parfaite le 24 novembre prochain. Ce jour-là, Marisol, Éric, Simon, Rodolphe, Francois-Xavier et Marie présenteront leur entreprise, sa mission et leurs besoins de financement à un parterre d’investisseurs. Tous les programmes d’accélération se terminent par le « Demo Day ».

Participer à un programme d’accélération est exigeant. En plus des cours et des devoirs, il faut ajouter les sessions individuelles avec les coachs dont on sort avec d’autres devoirs.

L’annonce du départ de Gilles a causé un choc, mais elle a aussi permis une discussion essentielle. Marisol, Eric, Simon, Rodolphe, Francois-Xavier et Marie ont spontanément partagé ce qu’ils vivent : le boulot qui s’accumule au bureau, la seconde journée de travail à compléter après Impact 8, les nuits agitées parce qu’on pense trop, les réveils de plus en plus matinaux… La prise de conscience du chemin qu’il reste à parcourir parce que chaque apprentissage soulève de nouvelles questions et requiert de nouveaux ajustements. Mais ils se sont aussi dits leur chance d’avoir accès à tous ces coach, ces professeurs, ces mentors et ces experts. Et leur intention d’en tirer le maximum, coûte que coûte.

Je vous raconte tout ça parce qu’il est rare qu’un journaliste ait la chance d’accompagner aussi étroitement une telle cohorte. D’approcher d’aussi près la réalité de l’entrepreneuriat. Il m’apparaît est important de partager cette réalité dans un contexte où le Québec veut plus d’entrepreneurs.

On ne naît pas entrepreneur, on le devient

Il faut reconnaître tout le mérite, le courage et la détermination dont les entrepreneurs font preuve. Mais il faut aussi être honnête. Montrer la vérité, au-delà de l’image. Cette immersion que je vis avec la première cohorte québécoise d’Impact 8 me porte à conclure qu’on ne naît pas entrepreneur. On le devient à force de travail acharné.

 

 

 

 

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