Les indignés, vite un plan d'affaires!

Publié le 19/10/2011 à 10:15, mis à jour le 19/10/2011 à 11:06

Les indignés, vite un plan d'affaires!

Publié le 19/10/2011 à 10:15, mis à jour le 19/10/2011 à 11:06

Par Diane Bérard

BLOGUE Imaginons que le mouvement des indignés soit une PME. Disons une petite start-up techno. Après un démarrage “mou” - on l’a ignorée ou on tournée au ridicule – elle est devenue “la saveur du mois”.

Voyons ce qu’elle a pour elle: un slogan puissant. “99%”, c’est court, facile à retenir et ça s’écrit dans toutes les langues. Bref, voilà un slogan qui permet des pancartes efficaces et des photos puissantes.

Le message est lancé et compris, maintenant quoi? Une entreprise ne peut pas se résumer à un slogan, si “punchy” soit-il.

Il faut un plan d’affaires, une stratégie. Comme le dit si justement le reporter Derek Thompson de The Atlantic, il faut passer “ de la pancarte à la plateforme”.

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Pour une entreprise, on parle de migrer de l’idée à la commercialisation.

Cela suppose une structure. Or, l’idée même de structure va à l’encontre de l’esprit du mouvement des indignés. On l’a répété plusieurs fois, le mouvement des indignés est une “révolution sans leader”.

Mais, on a aussi dit que, contrairement au printemps arabe qui visait à renverser le système, le mouvement des indignés aspire plutôt à la corriger. La nuance est essentielle.

Corriger un système plutôt que le renverser exige de travailler avec celui-ci. C’est là où en est le mouvement des indignés. Après plusieurs semaines d’occupation de Zucotti Park - sans compter les rassemblements dans d’autres villes nord-américaines – le temps est venu de poser LA question:

quel est le but de ce mouvement, faire passer un message ou réformer le système?

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