Cette enquête nous apprend aussi que 1/5 entreprise s’est fixé des cibles concrètes de réduction de ses émissions de GES. La cible moyenne est une baisse de 1%. C’est quatre fois moins que ce qui a été jugé nécessaire par les Nations-Unis pour limiter la hausse du réchauffement climatique à 2 degrés (rapport aux températures moyennes pré-ère industrielle) entre 2020 et 2050.
Une bonne nouvelle : on discute de changements climatiques au conseil d’administration. On en tient même compte dans l’élaboration de la stratégie à long terme. Les entreprises tentent de bâtir leur résilience face aux changements climatiques. Pour ne pas que ceux-ci affectent trop la bonne marche de leurs affaires. Mais aussi pour rassurer les investisseurs.
Reconnaître l’existence du problème est une étape nécessaire. Mais, ce qui est encore mieux c’est se débarrasser de celui-ci. Il ne faudrait pas que les entreprises deviennent trop résilientes face aux changements climatiques. Surtout, qu’elles ne s’y habituent pas. En fait, il serait préférable que celui-ci les agace de plus en plus. Mais cela viendra peut-être.
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Lire ma chronique précédente sur le Forum économique mondial des "nouveaux champions", en Chine.