Aujourd’hui, lors d’une échange entre nous, elle évoqua la nécessité d’en finir avec la “boîte noire” qu’est le conseil. "Les administrateurs ne doivent pas être traités différemment des autres membres des entreprises ou de la société. Nous n'acceptons pas la réponse "pas de commentaires de la part des autres parties, pourquoi l'accepterions-nous lorsqu'elle émane du conseil?", m'a-t-elle écrit.
Je suis tout à fait d’accord. Le temps est révolu où le conseil pouvait rester dans l’ombre, se cacher derrière son pdg.
Le conseil prend des décisions, il doit être capable de les justifier. Évidemment, la communication doit être ordonnée. On ne peut pas laisser tout un chacun parler au nom de l’entreprise. Toutefois, tout comme chaque organisation a son pdg, elle a aussi son président du conseil. Cela ne fait que deux intervenants au lieu d’un. Et puis, en principe, ils ne devraient pas avoir à travailler très fort pour présenter un message unifié: ne sont-ils pas censés travailler continuellement en étroite collaboration?
Et, si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a quelque chose de pourri au sein de l’entreprise. Or, la pourriture a le don de s’étendre, pas de disparaître. Regardez ce qui se passe chez HP.
Et vous, qu’en pensez-vous: le président du conseil doit-il être plus présent sur la place publique?
Doit-il devenir un interlocuteur au même titre que le pdg?
Lire ici ma chronique précédente