Adriana Herrera, fondatrice du site fashioningchange.com
BLOGUE La contrefaçon peut-elle être éthique? C’est ce que croit l’entrepreneure Adriana Herrera. Son site fashioningchange.com propose des versions éthiques des marques à la mode. Vous aimez Guess, Nike, les collections de Zara, de H&M ou de Marc Jabobs? Ce site vous proposera des vêtements similaires fabriqués en respectant des critères éthiques et environneemntaux. On y trouve même quelques alternatives aux chaussures du détaillant québécois Aldo.
Les articles proposés sont fabriqués à Singapour aussi bien qu’à Toronto au Royaume-Uni aux États-Unis ou en Thaïlande. Leur sélection s’inspire de trois critères: ils respectent la santé de ceux qui les produisent et les consomment, de la planète ainsi que les droits humains.
Adriana est diplômée en psychologie. Ce n’est pas du tout une “gekette”. En fait, elle ne connaissait rien à la techno. Ni à l’entrepreuriat. Ce qu’elle n’a pas appris par elle-même, elle l’a appris en s’inscrivant à l’accélérateur d’entreprises Founders Institute. Elle fut d’ailleurs la seule femme de sa cohorte.
Naviguer sur le site fashionchange.com est relativement simple. Vous vous inscrivez, vous donnez vos mensurations et vos préférences côté designers et boutiques et on vous fait des suggestions. Les prix des articles varient de quelques dizaines de dollars à quelques centaines de dollars. Une fourchette similaire à celle de la production des designers dont ces produits s’inspirent.
Que penser de cette initiative? La contrefaçon peut-elle être éthique si elle est verte et équitable? Bien que le terme contrefaçon soit accrocheur ce n’est pas vraiment ce que vise Adriana Herrera. Elle cherche plutôt à: