Il semble que non. « On trouve de nombreux regroupements d’entrepreneurs, mais le but est davantage de se faire voir et décrocher des contrats que de s’entraider », me confie l’Indien Vikas Joshi.
Fernando Moncayo, de l’Équateur, est tout à fait d’accord, « Je n’ai jamais vu une telle formule, pourtant elle est essentielle. Ma première entreprise s’est terminée par une faillite, il y a 14 ans. Je suis convaincu que j’aurais pu sauver mon entreprise si j’avais été membre d’une organisation comme le Groupement. J’aurais pu profiter des connaissances et des conseils d’autres entrepreneurs comme moi. »
Le Groupement est un réseau de partage et d’entraide, les membres se réunissent par petit groupe, une dizaine de membres, une fois par mois.
Il sera intéressant de voir comment le Cameroun, la France et l’Équateur adapteront le formule du Groupement des chefs d’entreprises à leur réalité. D’ailleurs, il y a fort à parier que le Groupement en tirera lui-même des leçons pour évoluer.
Toute petite la planète…