BLOGUE. Il est désormais interdit d’utiliser les mots : « suprême « , « royal », « luxe », « luxueux », « classe » sur des publicités destinées au marché chinois.
Les entreprises qui contreviendront à cette directive se verront imposer des amendes par Beijing. Vous pouvez en lire plus ici sur le blogue de Stan Abrams, un avocat basé à Beijing qui collabore à Forbes.
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Vous trouvez cette mesure étrange? Elle vise à lutter contre le fossé qui se creuse entre les citoyens riches et pauvres de la Chine.
Le gouvernement chinois fait une obsession de ce fossé. Et pour cause, il tient à éviter à tout prix l’agitation sociale. Son modèle hybride -capitalisme économique et dictature politique - tient tant que les citoyens doivent être gardés sous contrôle.
Que vaut cette censure? Pas grand chose. Cette mesure est cosmétique. En plus d’être vague. Elle porte à interprétation et à confusion. Combien de mots sont bannis?
Et qu'en sera-t-il des images qui font la promotion du luxe? Ne dit-on pas qu’une image vaut mille mots?
On imagine ici le casse-tête légal qui suivra l’application de cette mesure. Les dirigeants de Gucci, Vuitton et cie doivent s’arracher les cheveux. À moins qu’ils ne rient dans leur barbe. En fait, ils doivent hésiter entre le rire et les larmes.
Les avocats, par contre, doivent bien se bidonner. Ils viennent de trouver leur Eldorado.