BLOGUE Un pays peut-il à la fois être plus riche et moins prospère? C’est ce que l’économiste allemand Hans Diefenbacher tente de démontrer. Voici comment…
Comparons l’économie de l’État-région allemand Schleswig-Holstein à celle de l’Allemagne au complet. Vous pouvez en lire plus dans cet article tiré du site lemonde.fr.
Si vous vous fiez à la méthode traditionnelle de mesure de la prospérité, le PIB, vous n’irez jmais vous établir dans un village du Schleswig-Holstein. Entre 1999 et 2008, le PIB de cet État-région n’a connu qu’une maigre croissance de 0,2%. Alors que, pendant ce temps, la moyenne allemande a été de 7,4%.
Toutefois…
Si vous vous fiez à “l’indice de prospérité nationale” imagine par Hans Diefenbacher, vous vous précipiterez sur le Schleswig-Holstein! Pour la période 1999/2008, l’indice de prospérité régionale y a augmenté de 9,4% alors qu’au niveau national… cet indice a reculé de 3,2%!
C’est ainsi que même si le reste de l’Allemagne s’est enrichie, c’est en Schleswig-Holstein qu’on serait le plus prospère.
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Je m’explique.
“L’indice de prospérité nationale” est un agrégat de 21 variables, certaines positives et d’autres négatives, divisées en trois categories:
1-sociale: écarts de revenus, valeur du travail domestique et du bénévolat ( il était temps!!) coût des accidents de la circulation (bonne idée), dégâts causes par la criminalité, coûts de la consommation de drogue et alcool, etc.
2- environnementale: pertes causées à l’environnement, pertes de superficies agricoles, importances des energies renouvelables, etc.
3-économique: balance des paiements, etc.
“Au cours des dernières années, une augmentation de la croissance économique n’a pas toujours mené à une augmentation de la prospérité”, a declaré Hans Diefenbacher au Club de Rome.
En effet…
Revenons à notre exemple.