Diane Bérard: it's not the politics, stupid, it's the economy!

Publié le 09/08/2011 à 11:22, mis à jour le 09/08/2011 à 11:50

Diane Bérard: it's not the politics, stupid, it's the economy!

Publié le 09/08/2011 à 11:22, mis à jour le 09/08/2011 à 11:50

Par Diane Bérard

BLOGUE Depuis hier, j’ai cessé de m’en faire avec LA crise. Si la tendance se maintient, la présente crise n’est pas financière, elle serait politique. Donc, dès que les politiciens auront terminé de s’entre-tuer au nom de leurs chapelles respectives, tout devrait rentrer dans l’ordre.

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Obama l’a dit hier lors de son, très bref et très mauvais, discours. Krugman aussi dans le New York Times. Et vous constaterez que, depuis quelques jours, mes collègues des médias invitent de plus en plus de politologues/politiciens à discuter de la crise financière. Rapport?

Ce virage “politique” a bien sûr été initié dans la foulée de l’impasse Démocrates/Réplicains concernant le plafond de la dette et les moyens de contrôler ladite dette.

Il est vrai que les querelles politiques n’aident en rien à la résolution de la crise. En fait, elles nuisent considérablement car elles retardent les décisions. L’heure n’est pas aux dogmes, ni d’un côté ni de l’autre.

Il est aussi vrai que l’État vote les lois, il a donc un certain contrôle sur la situation économique et financière.

Toutefois, cette crise était, est et demeure une crise économique et financière. Elle est devenue idéologique et politique par la force des choses, parce que son règlement implique de douloureux changements de comportements. Et cela, aux États-Unis aussi bien qu’en Europe.

Il serait trop facile de balayer sous le tapis la responsabilité de chacun des acteurs de cette crise ( incluant les consommateurs et les investisseurs) en pelletant le tout dans la cour de l’État. Les politiciens ne constituent qu’un groupe parmi d’autres. Et si leur laxisme envers l’hégémonie - On sait fort bien que le secteur financier est devenu un "État dans l'État"-  et les dérapages du secteur financier a causé des dégâts, ils ne demeurent qu’un rouage.

C'est notre rapport individuel et collectif à l'argent - celui que l'on gagne, celui que l'on dépense, celui que l'on investi, celui que l'on redistribue, celui que l'on a, celui que l'on croit avoir - qui a causé cette crise. On s'attend à ce que les politiciens règlent le tout, et c'est leur rôle. De nombreux pays affrontent présentement une crise politique, certes. Mais, ne confondons pas la cause et l'effet.

It’s not the politics, stupid. It’s the economy!

Lire ici ma chronique précédente portant sur la zone euro.

 

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