Là où je me trouve, à la 15e conférence internationale contre la corruption (Brasilia), tous les conférenciers nous ont fait comprendre que la corruption c’est comme les champignons, elle ne peut se développer que dans la noirceur. Allumez la lumière et c’est la fin. C’est ce que le gouvernement brésilien tente de faire par l’entremise de ses trois listes noires.
Je ne veux surtout pas prétendre qu’il n’y a pas de corruption au Brésil. Je veux simplement faire circuler une bonne idée. Le temps où les bonnes idées ne circulaient que du Nord vers le Sud tire à sa fin. On verra de plus en plus de bonnes idées venues du Sud. Et je ne vois pas pourquoi les pays du Sud ne pourraient pas nous apprendre une ou deux choses au chapitre de la lutte anti-corruption. Il me semble que le Québec, et Montréal, ont besoin de toute l’aide possible en ce moment. Des listes noires peut-être?
Lire mes chroniques 1 et 2 sur la 15e conférence anti-corruption.
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