BLOGUE. Hier, le nouveau premier ministre chinois, Li Keqiang, a tenu sa première conférence de presse. Aujourd’hui, les médias, les chefs d'État et les gens d’affaires de la planète tentent de décoder ce qu’il a vraiment voulu dire. Quel était le message derrière ses mots ? Voici cinq idées-clé de ce discours. Pour comprendre ce qui préoccupe le nouveau dirigeant chinois, où il veut aller. Y arrivera-t-il ? Ça c’est une autre histoire…
Cinq idées-clé du premier ministre Li Keqiang
1-Petit gouvernement, grosse société
Moins de gouvernement et davantage de société civile. Tel est l’énorme défi que se donne le nouveau dirigeant chinois. Non seulement aspire-t-il à réduire du tiers les tracasseries administratives auxquelles sont confrontés les entrepreneurs. Il promet aussi un rôle accru de la démocratie civile. C’est-à dire laisser les Chinois s’exprimer davantage. Plus encore, la société civile pourait jouer son rôle de « chien de garde » de l’administration publique, comme c’est le cas dans les sociétés occidentales.
La Chine compterait plus de 425 000 organisations civiles en tous genres. Leur action n’a jamais été encouragée, au contraire. Cela pourrait changer car, aujourd’hui, le gouvernement a besoin d’eux pour parvenir à ses fins. Li Keqiang a un rêve. Et il a besoin d’aide pour le concrétiser…
2-Après le rêve américain… le rêve chinois