Droits individuels, solidarité collective… il s’agit d’un débat très idéologique. Et d’un clou de plus dans le cercueil du mouvement syndical déjà passablement affaibli. L’argent, c’est le nerf de la guerre. Un syndicat qui défend tout le monde mais recueille son financement auprès d’une poignée n’aura pas les reins très solides. Moins d’argent pour effectuer des recherches, étayer ses propos, présenter un argumentaire solide. Bref, il deviendra un vis-à-vis plus faible.
Certains diront que les syndicats étaient trop forts, que cette force a permis d’arracher des concessions insoutenables.
Ce que je retiens de tout cela ? Même s’il faut garder la Chine et les autres pays émergents à l’œil, il serait temps de surveiller le comportement de notre voisin du Sud de plus près. On dirait bien qu’il se comporte de plus en plus comme un pays émergent. Peut-être que c’est ainsi qu’il se sent.
Hier, je vous parlais d’Arnaud Montebourg le ministre français du Redressement productif qui milite pour la réindustrialisation de la France et la démondialisation. Le « right-to-work » s’inscrit dans cet esprit. C’est une arme dans la guerre des emplois. Une arme à deux tranchants.
ME SUIVRE SUR TWITTER : diane_berard