Starbucks peut bien payer un montant pour compenser l’impôt qu’elle n’a pas payé en recourant à l’optimisation fiscale. Mais, cette entreprise ne peut certainement pas qualifier cette somme d'impôt. C’est un paiement compensatoire, peut-être, mais on ne peut pas parler d’impôt. Que ce soit clair.
Il n’y a pas 36 façons de régler cette situation. Il faut que les entreprises présentent des résultats financiers pays par pays et non des résultats consolidés.
Cette mesure a été évoquées à maintes reprises lors de la 15e conférence internationale anti-corruption à laquelle j’ai assistée à Brasilia. C’est le dossier de la une de l’édition de cette semaine de Les Affaires. Le message qui se dégage de mon reportage est clair : la corruption n’est pas une fatalité. On peut agir. Et tout débute avec la transparence.
Le geste de Starbucks est tout sauf transparent. Il vise plutôt à calmer le jeu et attirer l’attention ailleurs pour éviter de régler le problème.
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