BLOGUE. La semaine dernière, la Table des partenaires influents a recommandé au gouvernement du Québec de ne pas imposer de quotas de femmes cadres et administratrices aux entreprises québécoises. Après plusieurs mois de réflexion, les membres de ce comité ont conclut que des quotas seraient très mal accueillis par les dirigeants des entreprises québécoises. Une question de « culture », dit-on.

Pas de quotas de femmes pour le Québec

Le Québec prendra donc la voie des mesures volontaires. On compte sur le bon vouloir de nos chefs d’entreprises. Et sur l’influence positive que les chefs d’entreprises au bon vouloir auront sur leurs homologues qui font preuve de moins « bon vouloir ».

228 ans avant l'égalité économique hommes/femmes au Canada

Aujourd’hui, le rapport « Closing the gender gap » - publié chaque année par le World Economic Forum - nous apprend que selon le score du Canada, il faudra 228 ans avant de combler le fossé social et économique entre les Canadiens et les Canadiennes. Sans aucune mesure, si on laisse faire les choses, il faudra 12 générations ( disons qu’une génération équivaut à 18 ans) avant d’atitendre l’égalité économique hommes/femmes.

Le rapport « Closing the gap » compare l’accès aux ressources pour les hommes et les femmes sous quatre angles : l’éducation, la santé, la politique et l’économie. On mesure l’accès aux ressources, pas le niveau des ressources disponibles. Ainsi, la Mongolie obtient un meilleur score que le Canada. Les hommes et les femmes de Mongolie ont pas mal moins de ressources que les Canadiens, mais celles-ci sont réparties plus équitablement entre les hommes et les femmes. La Mongolie serait donc une société plus égalitaire que le Canada.

Je ne déménagerai pas en Mongolie pour autant.