1-Il est peut-être trop tôt. Les femmes grimpent les échelons, elles ne sont pas « rendus là ». Même si peu de femmes sont cfo, on dénombre un nombre croissant de femmes aux échelons juste en dessous.
2-Ce qui rend le rôle de cfo attirant serait aussi ce qui le rend rebutant aux yeux des femmes. Désormais, le cfo est de tous les dossiers. Ceci implique de longues heures et de fréquents déplacements. Les femmes hésiteraient à accepter un rôle aussi exigeant trouvant difficile de le concilier avec leur vie familiale. J’achète cet argument à moitié. Toutes les femmes ne sont pas mères. Toutes les mères n’ont pas de jeunes enfants. Et toutes les mères n’ont pas la même vision de la maternité et de ses exigences. Cela ne justifie pas qu’il n’y ait que 8,7% femmes cfo au sein des grandes sociétés américaines.
Même si ce n'est pas le Pérou, je me réjouit quand même de voir plus de femmes occuper des postes stratégiques où elles ont leur mot à dire sur la gestion quotidienne des entreprises. Car, si l’on veut que les femmes influencent vraiment la conduite des affaires ce n’est pas en se limitant aux vice-présidence communications, relations publiques et ressources humaines qu’elles y arriveront. Je n’ai rien contre ces fonctions – après tout, j’ai choisit de travailler dans l’univers des communications – mais je ne m’illusionne pas sur l 'influence de ces vie-présidences auprès de la direction et du conseil.
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Lire ma chronique précédente sur la grande illusion de la réindustrialisation comme solution anti-chômage.