Mooney: pourquoi je reste positif à long terme envers la Bourse

Offert par Les Affaires


Édition du 13 Septembre 2014

Mooney: pourquoi je reste positif à long terme envers la Bourse

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Édition du 13 Septembre 2014

Photo: Shutterstock

L'été qui s'achève a été marqué par la géopolitique. Autant ce qui passe en Ukraine, en Iraq qu'en Palestine est inquiétant, pas seulement pour les investisseurs, mais pour tout le monde.

Ce n'est pas le lieu pour discuter de politique internationale, mais il n'en reste pas moins qu'après avoir ignoré les développements en Europe au début de 2014, les marchés se sont montrés de plus en plus frileux.

À titre d'investisseur, ce qui m'importe le plus, en dépit des manchettes négatives et des craintes géopolitiques, c'est de ne jamais oublier le portrait global. Or, en étudiant les éléments fondamentaux de ce portrait, je conclus que les perspectives boursières restent intéressantes à long terme.

Des bénéfices en croissance

Les taux d'intérêt qui restent très bas, autant aux États-Unis qu'au Canada, constituent le premier de ces éléments à considérer. Les obligations gouvernementales américaines offrent un rendement de 2,4 %, ce qui se compare au rendement en dividende d'environ 2 % du S&P 500 et de 2,3 % du Dow Jones.

L'obligation vous offre donc un rendement de 2,45 %, avec des possibilités faibles de gains en capital (si les taux baissent) et des risques assez élevés de pertes lorsque les taux monteront.

Par ailleurs, vous avez un rendement de 2 % avec le S&P 500, seulement en tenant compte du dividende. Et ce dernier continuera d'augmenter. Au deuxième trimestre, les dividendes ont progressé de 13 %. Si on considère que les sociétés ne versent que 33 % de leurs bénéfices, les perspectives de hausses sont excellentes.

Quant à l'épargnant américain, on lui offre en moyenne un rendement annuel de 0,78 % lorsqu'il achète un certificat de dépôt de cinq ans, selon Bankrate.com. Dans ce contexte, il est certain qu'une abondante quantité de capital se déplacera vers les actions au cours des prochaines années.

L'autre élément clé est la santé des entreprises et le contexte économique. D'une part, les sociétés ont dans l'ensemble des situations financières saines. L'endettement des entreprises est en hausse, mais l'encaisse aussi. D'autre part, les bénéfices s'accroissent, pas aussi vite que plusieurs le voudraient, mais ils croissent tout de même. Les analystes prévoient que les sociétés du S&P 500 réaliseront une croissance de leurs bénéfices de 11,8 % en 2014, après une hausse de 11 % l'an dernier. Pour 2015, la prévision est de 14 %.

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