Mooney: Ce qu'on ne dit pas souvent

Publié le 22/03/2011 à 10:08

Mooney: Ce qu'on ne dit pas souvent

Publié le 22/03/2011 à 10:08

Blogue. Avec le désastre naturel et les problèmes reliés au nucléaire au Japon, l’approvisionnement énergétique redevient d’actualité. En fait, c’est pratiquement toujours le cas (le Moyen-Orient s’en charge).

La plus grave erreur face à une crise ou un problème est de laisser sa réaction émotive prendre le dessus. Par exemple, des gens se servent des événements au Japon pour remettre en cause le progrès technologique et scientifique. C’est à mon avis une grave erreur, la plus grave.

On ne dis pas souvent que si nous vivons dans la société la moins violente de l’histoire, c’est en raison des progrès technologiques, la plus riche aussi et la plus confortable également…si confortable qu’on prend tout cela pour acquis.

Les progrès scientifiques et technologiques des derniers 100 ans ont créé une richesse fabuleuse. Et arrêter ce progrès, c’est risquer l’écroulement de notre civilisation.

D’autant plus que ce progrès est notre seule option quand vient le temps de résoudre nos problèmes énergétiques (et bien d’autres). À cet effet, on ne dit pas assez souvent que c’est le progrès la solution.

Par exemple, selon Ray Kurzweil, l’énergie solaire déployée (calculée en watts) double à tous les deux ans, ce qui fut le cas lors des 20 dernières années. Si le solaire double encore huit fois, oups, cette seule source d’énergie rencontrerait 100% de nos besoins énergétiques, selon M. Kurzweil.

Il n’y a aucune garantie à savoir si l’expansion du solaire se maintiendra à ce rythme. Certains n’y croient pas du tout; d’autres en sont convaincus.

Le point selon moi, est de montrer que le progrès nous donne au moins une chance de régler des problèmes et d’améliorer notre sort. C’est ce qu’il a toujours fait.

Est-ce que cela signifie que le progrès règle tous les problèmes? Vous voulez rire. En fait, le progrès crée de nouveaux problèmes et de nouveaux défis… C’est le propre de la condition humaine.

Bernard Mooney

P.S. Les radiations font peur à bien du monde. Or, selon le concept appelé hormesis, à faible dose, leur impact pourrait être positif. Cela confirmerait le vieil et sage adage que c’est la dose qui fait le poison. BM

 

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