Le temps est peut-être venu...

Publié le 29/05/2012 à 09:29, mis à jour le 29/05/2012 à 09:30

Le temps est peut-être venu...

Publié le 29/05/2012 à 09:29, mis à jour le 29/05/2012 à 09:30

BLOGUE. De plus en plus, je reçois des questions et des commentaires reliés aux manifestations supposément étudiantes. Comme cette dame qui s’interroge sur les impacts économiques, à court terme et à long terme…comme cette personne qui veut que je joigne le Rassemblement des Cols Rouges (RCR), etc.

Unanimement, toujours, j’observe l’écœurement des gens face à cette situation qui affecte bien sûr les gens ordinaires qui travaillent, les entreprises, les vrais étudiants, bref, l’ensemble de la population.

Si la grande majorité des gens ont tendance à voir ce conflit comme en étant un opposant le gouvernement aux étudiants, je ne suis pas tout à fait d’accord. Car à mon avis, les étudiants et le gouvernement sont dans le même camp : ils croient qu’ils peuvent tout faire, qu’ils ont tous les pouvoirs, tout se permettre au nom de la démocratie (incroyable tous les crimes et horreurs perpétrés au nom de ce concept) et d’autres concepts qui n’ont d’autres buts que de manipuler.

Le temps est peut-être venu de faire réaliser à tout ce beau monde que leur pouvoir est illusoire, ou au mieux emprunté. Comment faire? C’est facile :

Le 14 juin c’est la journée que les entreprises au Québec envoient leur chèque pour verser au gouvernement les déductions à la source (DAS), soient les montants payés par les entreprises et ceux prélevés par les entreprises sur les paies de leurs employés au nom du gouvernement (impôts, Régie des rentes, assurance-emploi, FSS, etc.).

Or, le 14 juin prochain, TOUTES les entreprises devraient faire la grève et refuser de payer! Zéro. On coupe les vivres à ce serviteur devenu un maître inefficace.

Soudainement, le gouvernement n’aurait plus d’argent pour payer ses employés, ses assistés-sociaux, etc.

Et pas besoin de manifestations bruyantes. Toutes les entreprises créeraient un compte en fiducie pour y déposer les DAS jusqu'à ce que les manifestations arrêtent. Une seule phrase pour justifier cette décision : «vos manifestations nous empêchent de faire notre travail et de vous envoyer le fruit de notre travail; lorsque vous arrêterez de freiner notre travail, nous vous en redonnerons le fruit».

Oui, le temps est peut-être venu…

Bernard Mooney

 

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