Couche-Tard: plus grand succès québécois de tous les temps?

Publié le 11/07/2012 à 09:47, mis à jour le 11/07/2012 à 10:31

Couche-Tard: plus grand succès québécois de tous les temps?

Publié le 11/07/2012 à 09:47, mis à jour le 11/07/2012 à 10:31

BLOGUE. Lorsque j’ai lu le sommaire des résultats financiers d’Alimentation Couche-Tard, j’ai dû me frotter les yeux de crainte que ce ne soit un rêve. En fait, je suis allé lire le communiqué au complet...

Pour son trimestre clos le 29 avril, la chaîne de dépanneurs a réalisé des bénéfices surpassant les 100M$US et plus de 450M$US pour son exercice clos le même jour. Cela à partir de revenus de six milliards de dollars (G$US) à son dernier trimestre et de près de 23G$US pour son exercice.

Oui, vous avez bien lu. Le petit dépanneur de Laval a maintenant un chiffre d’affaires de 23G$US, si on comprend ses ventes d’essence.

Couche-Tard, à la fin de son exercice avait un total de 5 803 magasins, dont 1 264 sont affiliés. Si vous ajoutez à cela les établissements licenciés à l’international, son réseau atteint plus de 10 100 magasins. Avec l’acquisition toute récente de Statoil Fuel, la société ajoute plus de 2 300 magasins.

En révisant ces chiffres, je n’ai pu que ressentir une très grande admiration pour le trajet parcouru et les réalisations de la direction, en particulier Alain Bouchard, président et chef de la direction. Lorsque j’ai commencé à suivre la société, à la fin des années 1980, je me demande si sa valeur boursière était de 100M$. Aujourd’hui, elle fait plus de profits que cela en un seul trimestre. En fait, la société vaut plus de huit milliards de dollars au cours d’hier, ce qui la classe parmi les plus importantes entreprises canadiennes.

Après le krach de 1987, un chroniqueur montréalais s’était moqué d’Alimentation Couche-Tard en écrivant qu’une chaîne de dépanneurs n’avait pas d’affaire en Bourse. Je me souviens de la réaction de M. Bouchard et de Richard Fortin, vice-président Finance de l’époque, qui ne comprenaient pas pourquoi on s’emprenait à eux. À quelque part, ils y ont probablement trouvé une motivation additionnelle.

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