Bernard Mooney : Plus c'est spéculatif, plus ça monte

Publié le 09/11/2010 à 09:49, mis à jour le 09/11/2010 à 09:26

Bernard Mooney : Plus c'est spéculatif, plus ça monte

Publié le 09/11/2010 à 09:49, mis à jour le 09/11/2010 à 09:26

Blogue. Journée particulière en Bourse lundi : en effet, plus l’indice était spéculatif, plus il s’est apprécié!

Ainsi, l’indice du TSX Venture a gagné 1,6 % alors que S&P/TSX a progressé de 0,99%.

Aux États-Unis, l’indice Nasdaq a gagné un mince 0,04% alors que le S&P 500 a perdu 0,21% et le Dow Jones 0,33%.

Les médias vous parlent de temps à autre du concept de l’appétit pour le risque et vous en avez un bon exemple. Cela signifie entre autres que le petit investisseur revient en Bourse, pour le meilleur et pour le pire.

Il est incroyable ce petit investisseur. Après avoir mangé toute une râclée lors de la crise, il s’était bien juré de ne plus jamais revenir en Bourse. Mais le revoilà, évidemment après que les marchés aient presque doublé.

Et il se remet à spéculer entre dans des marchés comme celui de la bourse TSX Croissance, de plus en plus mise en vedette par les grands promoteurs boursiers américains. Je vous conseillerais de faire attention à ces promoteurs, experts vendeurs de rêves qui finissent en cauchemar!

Et cela risque de se terminer comme à chaque fois, le petit investisseur perdant une petite fortune et concluant que la Bourse est manipulée ...

Bernard Mooney

P.S. L'ironie c'est qu'il y a de nombreux bons placements disponibles, dans des sociétés solides avec de bons dividendes, mais personne en veut!

Blogues similaires

Canada Goose : le coup de froid

Édition du 26 Janvier 2019 | François Pouliot

CHRONIQUE. Le Canada a bon nom à l'étranger. Utilisons-le pour tenter de donner du levier à nos produits. Bonne ...

Shopify: prochaine victime de la malédiction boursière canadienne?

BLOGUE INVITE. Shopify est-elle différente des Nortel, Research in Motion, Valeant, Barrick Gold et autres?

Encore trop tôt pour sauter dans l’arène

Édition du 14 Juin 2023 | Dominique Beauchamp

ANALYSE. Les banques canadiennes pourraient rester sur le banc des pénalités quelque temps encore.