Comment savoir si vous êtes sur la bonne voie?

Publié le 01/11/2015 à 10:40

Comment savoir si vous êtes sur la bonne voie?

Publié le 01/11/2015 à 10:40

Photo: Shutterstock

Vous avez pris une décision. Est-ce vraiment la meilleure pour vous à cette étape de votre cheminement de vie?

Cela fait quelques mois que je cherche à m’assurer que certaines décisions importantes que j’ai prises sur le plan professionnel sont bien alignées sur ce que j’appelle ma «mission de vie» et orientées vers la réalisation de quelque chose de plus grand que moi, et non pour répondre à mes peurs et à mon ego. Car cela m’amènerait vers une voie qui me détournerait de qui je suis réellement et ce que je veux vraiment.

Je me suis rendue à l’évidence que mon ego se «déguise» parfois en intuition. Ma fameuse « petite voix » que nomme Michèle Cyr dans son livre du même nom m’envoie alors des signes qui répondent davantage à mes peurs et m’incite à la fermeture et à une pensée plus individualiste. Cela a pris un certain temps et quelques détours avant que je prenne conscience du stratagème de mon ego (mon mental) qui prenait des allures et provoquait les mêmes sensations que mon intuition (mon cœur).

J’ai réussi à départager chacun de ces deux aspects essentiels de ma vie en adoptant une posture de « témoin ». C’est en suspendant mon jugement sur mes actions et mes pensées que j’ai pu réaliser que je m’éloignais de ma voie à chaque fois que je répondais à mes peurs pour me «protéger».

Entre-temps, j’ai eu à faire face à plusieurs annulations de contrat et à de nouvelles propositions d’affaires qui répondaient à cette intention de me protéger... Et au bout du compte, comme il s’agissait d’activités qui m’auraient éloigné de ce que je veux vraiment réaliser, vous devinez que toutes ces soi-disant belles occasions ont disparu comme neige au soleil.

Comme je l’écrivais il y a quelques semaines dans mon article : « Quel est votre indice de flexibilité ? », https://www.lesaffaires.com/blogues/genevieve-desautels/quel-est-votre-indice-de-flexibilite/582343 il m’a fallu installer un mouvement différent pour passer à l’action et faire tourner la roue dans l’autre sens.

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C’est alors que j’ai augmenté mon niveau de vigilance face à moi-même. Je fais maintenant très attention à ce qui motive réellement (au fond de moi) ma décision.

1. Est-ce que c’est la peur, le doute et une volonté de me protéger contre quelque chose ou quelqu’un?

2. Est-ce qu’au contraire je ressens une confiance, une ouverture et un ressenti qui provient du ventre (le troisième cerveau du leader authentique)  même si je ne connais pas la résultante. Je sens que je dois aller dans cette direction, car c’est dans cette voie que mon chemin de vie professionnelle ou personnelle m’amène.  

J’ai aussi remarqué que lorsque mes décisions reposent sur mes peurs (mon ego), au début du projet, tout va bien et en milieu de projet, les obstacles importants se mettent en place comme pour me dire, sors de là... Si je n’écoute pas… et cela m’est arrivé, le mur m’attend.

Lorsque mes décisions sont basées sur la confiance et l’ouverture, les débuts de projets sont généralement plus lents, voire difficiles. Très souvent, en milieu de projet, tout s’enclenche vers un succès qui m’amène à me dire : tu as bien fait de suivre ton intuition (la vraie) !

Je vous partage une de mes dernières observations : lorsque je me réveille la nuit et que je pense (trop), les décisions qui en découlent sont très souvent basées sur mon ego. Au matin, après une courte méditation, généralement, je change d’avis, car la lumière du jour m’amène une confiance qui fait taire mon ego.

Et vous, comment savez-vous que vous êtes sur la bonne voie ?

Si vous n’êtes pas sur la bonne voie, comment allez-vous faire émerger le courage de réévaluer votre chemin ou même votre décision?

À propos de ce blogue

Alexandre Raymond est associé au sein de la firme Raymond Recherche de cadres où il est le responsable de la pratique en recrutement pour le secteur philanthropique. Diplômé en relations industrielles et en gestion philanthropique de l’Université de Montréal, Alexandre est un membre actif au sein de la communauté, notamment en siégeant au sein de différents conseils d’administration d’organismes sans but lucratif.