Avant l'effondrement de l'immobilier aux États-Unis, il y avait tant d'argent à gagner dans ce secteur que des gens ordinaires pouvaient engranger des centaines de milliers de dollars par an. L'argent facile y a exacerbé l'appât du gain, puis, il a donné lieu à des pratiques douteuses : falsification de documents, contournement des règles élémentaires et faveurs sexuelles. Au moment de l'apparition de la bulle immobilière, on a assisté au boom des représentants en hypothèques (mortgage wholesalers). En majorité des femmes, ces personnes oeuvraient pour les banques et d'autres prêteurs. Leur travail consistait à acheter auprès des courtiers hypothécaires les demandes d'emprunt faites par les éventuels acheteurs de maisons. Payées à la commission, les représentantes avaient tout intérêt à acheter le plus possible de demandes d'emprunt ; c'était aussi dans l'intérêt de leur employeur, qui convertissait ces demandes en hypothèques, puis en titres (les fameux papiers commerciaux adossés à des actifs) qu'ils revendaient à prix fort sur les marchés financiers. Les représentantes sont devenues si nombreuses à frapper chez les courtiers hypothécaires que certaines d'entre elles ont consenti des faveurs sexuelles pour se démarquer de leurs concurrentes. Avec le temps, cette pratique est devenue courante, à tel point qu'on leur demandait de porter la mini-jupe. C'est ce qu'on pourrait appeler "les préludes d'un bordel financier".
- Accueil
- Bourse
- Mes finances
-
Blogues
- Blogues
- John Plassard
- Zoom sur le Québec
- Dominique Beauchamp
- Denis Lalonde
- Marine Thomas
- Le blogue de Jean-Paul Gagné
- François Normand
- Mathieu Blais
- Tommy Ouellet
- Nicolas Duvernois
- Philippe Leblanc
- Pierre Cléroux
- Dany Provost
- Jean Sasseville
- Gabriel Fortin
- Jenny Ouellette
- Martin Lalonde
- Mia Homsy
- Dans la mire
- Louise Champoux-Paillé
- Daniel Lafrenière
- Ian Gascon
- Thomas Gaudet
- Jean-Philippe Legault
- Techno
- stratégie
- Dossiers
- Événements
-