Faut-il craindre un «cybergeddon» ?

Publié le 07/01/2009 à 00:00

Faut-il craindre un «cybergeddon» ?

Publié le 07/01/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker
C’est en effet ce que soutient Shawn Henry, directeur adjoint de la division informatique du FBI. Lors d'une conférence à New York, il a affirmé que les attaques informatiques posaient «le plus grand risque du point de vue de la sécurité nationale, hormis les armes de destruction massive ou une bombe dans une de nos plus grandes villes».

«La menace qui pèse sur notre infrastructure, nos services de renseignement et nos systèmes informatiques est immense», a-t-il souligné. Cette menace peut se traduire par la fermeture d’institutions bancaires, de systèmes municipaux d'alimentation en eau, ou encore de barrages hydrauliques.

Estonie, Géorgie, Israël,…

Aujourd’hui, des experts américains parlent de «cybergeddon», ou apocalypse cybernétique, pour évoquer une attaque électronique contre un pays avancé technologiquement menée par des pirates informatiques.

Une telle attaque s’est déjà produite, en Estonie, en 2007. Des pirates russes auraient envoyé tellement de courriels à différents serveurs estoniens que ceux-ci ont été bloqués. Ministères, banques, etc. se sont retrouvés en panne durant plusieurs journées. Pour s’en sortir, l’Estonie a dû rompre temporairement toute communication électronique avec l’étranger.

Plus récemment, des sites Web géorgiens ont été massivement piratés, au moment du conflit armé entre la Géorgie et la Russie. Et ces derniers jours, des sites Web israéliens ont dû fermer, victimes d’attaques probablement orchestrées par des pirates palestiniens.

Avec AFP.

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