Michael Sabia ne fait pas l'unanimité

Publié le 13/03/2009 à 00:00

Michael Sabia ne fait pas l'unanimité

Publié le 13/03/2009 à 00:00

C’est le cas du professeur de finance de l’Université Queen’s Louis Gagnon, qui croit que l’arrivée d’un « outsider » à la Caisse de dépôt apporte du sang neuf bienvenu. « Je suis agréablement surpris, a-t-il dit. J’aurais pensé qu’on aurait préféré engager quelqu’un de plus près du milieu de la finance. »

Par ce choix, la Caisse montre à quel point elle est désireuse de se renouveler et de regagner la confiance des Québécois, selon lui. Le mandat de M. Sabia sera de remettre le train de la Caisse sur les rails en révisant la politique d’investissement et en le mode de gouvernance de l’organisme.

« Les 100 premiers jours seront cruciaux pour juger de la capacité de M.
Sabia à réformer la Caisse », dit M. Gagnon, qui s’attend à ce que des têtes roulent au sein de l’organisme.

Moins inquiet que M. Campeau quant à l’attachement de M. Sabia au développement économique du Québec, M. Gagnon juge cette question secondaire, surtout dans le contexte où la Caisse a le mandat premier d’assurer la retraite de ses cotisants.

« M. Sabia travaillait Montréal quand il était à la tête de BCE. Il est familier avec la réalité québécoise. J’aurais été plus inquiet s’il venait d’être parachuté dans la province », a-t-il dit.
Un observateur privilégié de la Caisse a aussi témoigné d¹un optimisme prudent devant cette nomination. « Je suis très surpris mais plus j¹y pense, plus je trouve que ça a du sens », a confié cette source qui a déjà ¦uvré à la Caisse.

Michael Sabia pourrait, par ses qualités de gestionnaire et son leadership, venir résoudre les problèmes récents de la Caisse, selon elle. « Les problèmes de la Caisse ne viennent pas des choix de placement individuels et de la compétence de chacun, mais de la façon dont l¹organisation est structurée et dont le risque est géré globalement », explique-t-elle.

Elle explique que M. Sabia devra agir comme un chef d¹orchestre et établir des liens entre les différentes équipes de placement, en recourant moins aux seuls modèles mathématiques d¹évaluation du risque.

Quant au fait que M. Sabia soit ontarien d¹origine, cette source fait remarquer que le fait que Claude Lamoureux soit originaire du Québec ne l¹a pas empêché de briller chez l¹ontarien Teachers.

Les priorités de Michael Sabia:

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