Mais qui est Bernard Madoff ?

Publié le 15/12/2008 à 00:00

Mais qui est Bernard Madoff ?

Publié le 15/12/2008 à 00:00

Il a fondé en 1960 la société d’investissement Bernard L. Madoff Investment Securities LLC (BMIS), ou Madoff Securities. Ses clients sont des firmes de courtage, des banques, des fonds spéculatifs et autres institutions financières, mais aussi des individus.

Selon Le Figaro, Madoff «avait compris qu'en automatisant les ordres boursiers, on pouvait générer beaucoup de volume de transactions face à des concurrents qui utilisaient encore le téléphone et exécutaient leurs ordres sur le parquet de la Bourse de New York».

Résultat de son succès, Madoff est nommé président du Nasdaq au début des années 1990 et siège sur le conseil de plusieurs organisations de courtage. Madoff est aussi philanthrope, il donne à la lutte contre le cancer, au théâtre et à l’université juive Yeshiva.

Pendant sa carrière de gérant de fonds, il est reconnu pour obtenir des rendements de 8 à 12% par an, «quelle que soit la tendance générale du marché», précise Le Figaro. Des accusations d’escroquerie en 1999 et 2001 ne réduisent pas la somme des capitaux qu’on lui confit.

La semaine dernière, il a avoué à ses employés et aux autorités qu’il inventait ses rendements mirobolants et les payait à ses clients d’une société parallèle à BMIS avec l’argent des derniers arrivés. Dans le contexte économique actuel, Madoff n’aurait pas eu les entrées de capitaux suffisantes pour poursuivre son stratagème.

Prestige au plancher

Le site Internet d’Investment Securities est aujourd’hui bloqué par une mention indiquant qu’un syndic est désormais responsable des actifs et des comptes de Madoff.

La Securities & Exchange Commission (SEC) a obtenu le gel temporaire des actifs de Madoff. Le tribunal a statué que Madoff et BMIS ont violé des règlements de la SEC en encaissant des gains provenant de la fraude, et que ce comportement pourrait se poursuivre sans le gel des actifs.

La preuve a démontré que Madoff pourrait tenter de transférer hors de la juridiction du tribunal certains fonds, propriétés et autres actifs sujets à des ordonnances de la cour. La preuve a aussi démontré que BMIS était sous l’entier contrôle de Madoff.

Il risque une peine maximale de vingt ans de prison et une amende de cinq millions de dollars.

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