Cinq autres astuces pour réduire vos impôts

Publié le 22/11/2008 à 00:00

Cinq autres astuces pour réduire vos impôts

Publié le 22/11/2008 à 00:00

Par Les Affaires

Regroupez vos frais médicaux discrétionnaires

Si vous devez assumer des frais pour des soins de santé non remboursables - en tout ou en partie - par les assureurs, essayez, dans la mesure du possible, de les regrouper dans une même période de 12 mois se terminant d'ici la fin de l'année. Vous maximiserez ainsi vos crédits d'impôt non remboursables.

Pour bénéficier d'un tel crédit, il faut que le montant que vous avez versé pour ces soins excède 3 % de votre revenu net annuel. "La mesure est donc plus avantageuse pour les gens qui ont un revenu net plus bas", dit Gaétan Veillette, directeur de division au Groupe Investors.

Diverses stratégies peuvent être envisagées pour réduire votre revenu net, même si votre revenu brut est élevé. Vous pouvez notamment cotiser à un REER.

Cotisez au REEE

Grâce aux subventions des gouvernements fédéral et provincial, le Régime enregistré d'épargne-études (REEE) est l'un des instruments les plus attrayants pour les épargnants ayant des enfants mineurs. Mais contrairement au REER, vous devez cotiser au REEE avant le 1er janvier pour que les subventions comptent dans l'année d'imposition 2008.

Non seulement l'argent que vous placez dans ce compte croît à l'abri de l'impôt jusqu'au moment du retrait, mais vous touchez une subvention de 20 % du gouvernement fédéral et de 10 % du provincial sur le montant cotisé. Les familles qui gagnent 37 885 $ et moins peuvent être admissibles au Bon d'études canadien. Ce bon donne droit à une subvention de 500 $ la première année et de 100 $ pour chacune des années subséquentes, et ce, jusqu'à ce que l'enfant soit âgé de 15 ans.

"Pour les parents qui ont un enfant de 10 ans et qui n'ont pas encore cotisé, c'est une voie très intéressante à considérer", dit M. Veillette.

Pour pouvoir bénéficier du maximum de subventions jusqu'à ce que votre enfant ait atteint 17 ans, il vous faut commencer à cotiser au plus tard quand celui-ci a 10 ans.

Gardez vos factures

Cette mesure peut sembler banale, et pourtant elle peut vous permettre d'épargner beaucoup d'impôt.

"Bien des personnes savent qu'elles ont fait des achats déductibles d'impôt, mais elles n'ont pas conservé les preuves qui leur permettraient de profiter de cette économie", souligne M. Veillette.

Prenez l'habitude de conserver vos preuves d'achat et reçus aux fins de l'impôt. D'ici la fin de l'année, tachez de regrouper toutes les factures importantes que vous avez payées au cours de la dernière année.

Si vous confiez la production de votre déclaration de revenus à un spécialiste, celui-ci pourrait découvrir des déductions ou crédits d'impôt que vous ne soupçonnez pas. Prêts étudiants, dons de charité, laissez-passer pour le transport en commun comptent parmi les dépenses admissibles à des crédits d'impôt.

Dans le cas des travailleurs autonomes, de nombreuses dépenses sont déductibles d'impôt (dépenses en immobilisations, matériel informatique, factures de restaurant dans le cadre des activités professionnelles, etc.).

Si vous êtes un employé et que vous utilisez un véhicule pour votre travail, vous pouvez aussi obtenir une déduction si vous vous en servez plus de la moitié du temps à cette fin.

Préparez-vous à cotiser à un CELI

Un nouvel instrument de placement verra le jour le 1er janvier. Vous pourrez placer jusqu'à 5 000 $ par année dans le CELI, ou compte d'épargne libre d'impôt, et les revenus sur ce placement seront exempts d'impôt.

"Plus vous cotiserez tôt dans l'année, plus votre argent fructifiera longtemps à l'abri du fisc", souligne Jean-François Thuot, associé, au service de fiscalité de Raymond Chabot Grant Thornton.

Tous les types de placement sont admissibles au CELI : actions, obligations, certificats de placement garanti, etc.

Pour les gens qui disposent de placements non enregistrés, le CELI n'offre que des avantages : les placements qui autrefois produisaient des gains imposables fructifieront désormais à l'abri du fisc.

Plusieurs institutions financières offrent la possibilité de cotiser à un CELI dès maintenant, avant son entrée en vigueur officielle.

Faites un don en actions

La chute boursière risque d'avoir de lourdes conséquences sur vos finances. Mais au lieu de réduire vos dons aux organismes de bienfaisance, donnez mieux !

Donner des actions plutôt que de l'argent peut s'avérer un choix judicieux. En effet, lorsque le titre donné comporte un gain en capital, ce gain ne sera pas inclus dans votre revenu. Votre don sera donc plus important pour l'organisme de charité que si vous vendiez vous-même le titre avant de verser le produit de la vente à un organisme de charité, car vous auriez alors à acquitter l'impôt sur le gain en capital.

Si le cours de l'action a beaucoup progressé depuis son achat, l'économie d'impôt est d'autant plus substantielle.

Le fait de répartir vos dons de manière à excéder chaque année un seuil de 200 $ vous permet également de profiter d'un crédit d'impôt non remboursable. Vous pouvez effectuer dans ce but des reports fiscaux sur une période allant jusqu'à cinq ans.

Si vous avez un conjoint, regroupez vos dons et réclamez-les dans la déclaration du conjoint ayant le revenu le plus élevé.

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