Les marques frappées par la récession

Publié le 22/09/2009 à 00:00

Les marques frappées par la récession

Publié le 22/09/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker
Ainsi, 6 des marques figurant au Top 10 du palmarès des marques les plus puissantes du monde ont enregistré une diminution de leur valeur financière globale en un an. C’est le cas notamment de Microsoft (3e du palmarès, avec une baisse de 4% de sa valorisation, à 5,6 milliards de dollars américains), GE (4e, -10%, à 47,8 G$ US) et Nokia (5e, -3%, à 34,9 G$ US).

«Pour la première fois en 10 ans, le classement Interbrand enregistre une perte sèche de 46,3 milliards de dollars américains, soit une baisse de quelque 4%», est-il indiqué par Interbrand par voie de communiqué. Les marques les plus touchées ont été celles des institutions financières – comme JP Morgan, Citigroup, UBS et autres Goldman Sachs –, dont la valeur globale a dégringolé de 40%.

Cela étant, le palmarès du Top 10 demeure identique à celui de 2008. Les deux premières places sont toujours occupées par Coca-Cola (+3%, à 68,7 G$ US) et IBM (+2%, à 60,2 G$ US). La seule marque canadienne figurant dans le Top 100 est celle de BlackBerry : elle occupe la 63e place, à la suite d’une progression de 7% de sa valorisation, à 5,1 G$ US. «Research in Motion continue de dominer le marché américain des cellulaires intelligents. Cela étant, il va lui falloir innover et dynamiser ses opérations de marketing s’il ne veut pas se faire dépasser par les produits d’Apple», estiment les experts d’Interbrand dans leur rapport.

EN SAVOIR PLUS :

Consultez le rapport d’Interbrand 2009 (PDF)


À la une

Procter & Gamble revoit à la hausse ses objectifs de rentabilité après un trimestre de bonne facture

Il y a 31 minutes | AFP

Procter & Gamble a affiché un bénéfice net de 3,75 milliards de dollars américains.

Bourse: Wall Street en ordre dispersé pour terminer une mauvaise semaine

Mis à jour il y a 16 minutes | lesaffaires.com, AFP et Presse canadienne

REVUE DES MARCHÉS. La Bourse de Toronto a ouvert en hausse.

Ottawa forcera les banques à identifier clairement les remises sur le carbone

Les premiers dépôts de remise en 2022 étaient étiquetés de manière très générique.