La crise sourit aux publications économiques

Publié le 24/03/2009 à 00:00

La crise sourit aux publications économiques

Publié le 24/03/2009 à 00:00

Par Olivier Schmouker
«Ce phénomène s’explique clairement par le fait que les Français sont à la recherche d’informations économiques en période de récession», explique Sébastien Danet, président de ZénithOptimédia.

Les lecteurs ont surtout été friands d’explications générales sur le fonctionnement de l’économie. En effet, les publications plus pointues dans le domaine économique, en particulier celles spécialisées dans la finance, ont perdu des lecteurs, selon les données dévoilées aujourd’hui en France par l’OJD, un organisme de contrôle de la diffusion de la presse.

Recul prononcé de la presse magazine

Les ventes de la presse grand public ont reculé de 1,9%, l’an dernier. Quelque 4,5 milliards d'exemplaires ont été vendus en France, la presse quotidienne nationale représentant 12% des ventes réalisées, la presse quotidienne régionale et départementale 36%, la presse magazine 44% et la presse professionnelle 1%.

Ainsi, la presse magazine – c’est une première – a reculé en 2008 de 2,8%, la presse quotidienne de 1,6%, la presse professionnelle de 15,9%.

La presse magazine est restée au-dessous des 2 milliards d'exemplaires. En tête de la diffusion on trouve les suppléments TV Magazine (4.492.866), TV Hebdo (1.659.050) et Version Femina (3.577.909), suivis par Télé Z (1.705.077), Télé 7 Jours (1.543.369) et Dossier Familial (1.188.847).

De son côté, la diffusion de la presse quotidienne (nationale et régionale) est passée sous la barre des 7 millions d'exemplaires vendus chaque jour de la semaine. Au palmarès des quotidiens payants, Ouest-France reste en tête, avec 772.058 exemplaires vendus chaque jour en moyenne, suivi par Le Parisien (groupe Amaury, 322.240), Le Figaro (320.003), L'Equipe (groupe Amaury 311.457), Sud-Ouest (308.581) et Le Monde (300.522).

Avec AFP.

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