Plus précisément, ce sont 400 millions $ des 518 millions $ qui proviennent du fédéral, ont indiqué des fonctionnaires du ministère, lundi.

Le premier ministre du Québec Jean Charest a annoncé le détail de ces mesures, en compagnie du ministre de l'Emploi et de la Solidarité sociale, Sam Hamad, et des membres de la Commission des partenaires du marché du travail que sont les syndicats et organisations d'employeurs.

Le premier ministre Charest ne s'est pas offusqué que 80 pour cent de la somme vienne du fédéral, affirmant que cette intervention fédérale était attendue depuis belle lurette. "Depuis le temps qu'on demande au gouvernement fédéral de faire sa part. Depuis le temps! Ce n'est pas juste moi. Tout le monde au Québec demande au gouvernement fédéral d'en faire plus. Alors là, il pose des gestes. On va chercher l'argent qui nous revient dans ces programmes-là", a justifié M. Charest.

Le Pacte pour l'emploi existait déjà depuis un an; 518 millions $ sont ajoutés à ce "Pacte pour l'emploi plus".

En plus des sommes qui sont ajoutées dans des programmes existants et de quelques bonifications qui y sont apportées, quelques mesures sont ajoutées, notamment une ligne téléphonique 1-888 pour tenter de trouver des solutions aux problèmes de main-d'oeuvre des entreprises. Celle-ci sera en fonction à compter du 1er avril.

Le premier ministre affirme que si davantage de licenciements collectifs surviennent par rapport aux prédictions, par exemple, ou que davantage de personnes perdent leur emploi, "on va s'ajuster". Autrement dit, les sommes ajoutées à ce pacte de l'emploi ne seraient pas nécessairement définitives.

"S'il faut investir davantage, on investira davantage", a répondu le premier ministre.