En 2007, trois Québécoises sur quatre (76,9%) ayant un enfant de moins de 3 ans étaient actives sur le plan professionnel, selon l’Institut de la statistique du Québec. C’était 10,3 points de pourcentage de plus qu’en 1997, et pas moins de 48,3 points de plus qu’en 1976.

Les Québécoises mères d’un jeune enfant sont donc aujourd’hui presque aussi actives professionnellement que celles qui sont sans enfant de moins de 16 ans, ces dernières ayant un taux d’activité de 84,7% : l’écart entre les deux n’est que de 7,8 points de pourcentage. En 1997, l’écart était de 8,1 points ; et en 1976, il était de 26,4 points.

Plus actives en couple

Cela étant, la situation diverge si la mère est en couple ou pas. Ainsi, les trois quarts (75,1%) des Québécoises ayant un enfant de moins de 3 ans vivant en couple travaillent, et dans la grande majorité des cas (81,7%) à temps plein. En revanche, ce n’est le cas que pour 58,5% de celles qui sont monoparentales, la plupart du temps (73,7%) à temps plein.

Cette situation a évolué de manière notable en une décennie. Les Québécoises qui avaient un enfant de moins de 3 ans et qui vivaient en couple travaillaient dans 62,8% des cas (progression de 12,3 points de pourcentage en 10 ans). Et pour les monoparentales, la progression a été de 17,6 points.

Plus actives que les autres Canadiennes

Les jeunes mamans québécoises sont-elles plus actives professionnellement que les autres Canadiennes? La réponse est : oui.

En effet, le taux d’activité des mères d’un enfant de moins de 3 ans était de 71,8% en Ontario, et de 71,6% pour l’ensemble du Canada (Québec : 76,9%).

En revanche, le taux d’activité des Québécoises qui sont sans enfant de moins de 16 ans correspond exactement à la moyenne nationale : il est de 84,7%, alors qu’il est de 84,8% pour l’ensemble du Canada et de 85,4% en Ontario.