Semer des foyers d'influence pour conquérir le monde

Publié le 24/08/2013 à 00:00

Semer des foyers d'influence pour conquérir le monde

Publié le 24/08/2013 à 00:00

Dario Meli a parcouru 19 villes réparties dans 13 pays entre décembre 2012 et avril 2013 afin de préparer le lancement de Quietly, une plateforme de partage de contenus qui devrait être mise en ligne cet été. Son objectif ? Rencontrer des influenceurs.

Avec eux, il a discuté de tout et de rien. L'entrepreneur n'a pas été accusé de gaspillage par les investisseurs de son entreprise, puisqu'en tant que cofondateur de HootSuite, un outil de gestion des médias sociaux, il a une certaine crédibilité lorsqu'il parle d'influence.

«Je voulais comprendre leur environnement et les subtilités de leur vie quotidienne ; on ne peut pas faire ça au téléphone», explique Dario Meli, pdg de Quietly. En parcourant le monde pour rencontrer en personne des influenceurs, il estime avoir planté les germes de ce qui deviendra le réseau d'influence de sa start-up.

Les villes et les influenceurs qu'il a choisis l'ont été en raison de leurs liens entre eux et de leur influence relative. Concrètement, son objectif était de recruter des individus actifs dans différents cercles afin de maximiser l'effet viral de son réseau. Dario Meli souhaitait néanmoins que les foyers d'influence visés soient interreliés. «Nous avons créé notre propre canal de diffusion, qui est un ruban autour du monde formé par la somme des liens entre les différents influenceurs», explique-t-il.

Malgré tous ses calculs, Dario Meli admet ne pas pouvoir déterminer à l'avance où Quietly sera le plus populaire. «On va être présent sur tous les continents dès le jour un et proposer de 7 à 12 langues. Une fois le produit lancé, on s'adaptera afin de mieux servir les marchés où Quietly aura le plus de succès.»

Comment intéresser un influenceur

Quietly est loin d'être la première entreprise à miser sur les influenceurs afin de se faire connaître. Sa stratégie se démarque toutefois dans la mesure où ce n'est pas en organisant un événement VIP ni en distribuant des cadeaux que son fondateur a approché ses influenceurs. Dario Meli s'est contenté de leur proposer de discuter devant un café. «Par exemple, si j'approche un blogueur sur l'alimentation de Hong Kong, je vais lui dire que j'adore son travail et lui demander son avis sur x, y ou z.»

Afin d'organiser sa tournée peu orthodoxe, M. Meli a d'abord ciblé les influenceurs, avec qui le premier contact a généralement eu lieu sur Twitter. Par la suite, il leur proposait de les rencontrer en personne alors qu'il était de passage dans leur ville. «L'idée n'est pas de leur vendre quoi que ce soit, mais de développer une relation. Un bon moyen d'y parvenir est de flatter leur ego, de discuter d'eux. Du moment qu'on reconnaît leur importance, je pense que la grande majorité des gens sont amicaux et ont le désir d'aider.»

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