Pensez start-ups

Publié le 26/10/2013 à 00:00

Pensez start-ups

Publié le 26/10/2013 à 00:00

Connaissez-vous Jean-Sébastien Cournoyer ? Si ce n'est pas le cas, il est grand temps que vous fassiez sa connaissance. Jean-Sébastien est certainement le type le mieux branché en ville sur l'univers des start-ups. Ce diplômé en physique a été directeur pour Innovatech du Grand Montréal, directeur en capital de risque à la Caisse de dépôt et placement du Québec, entrepreneur en série... À 39 ans, il est aujourd'hui associé de Montreal Startup et du fonds de capital de risque Real Ventures, qu'il a cofondés en 2010. Son objectif : faire de Montréal un véritable vivier d'entreprises en démarrage. Pourquoi ? Les jeunes entreprises constituent un formidable levier économique, mais cette réalité est sous-estimée.

Le milieu des affaires a un rôle à jouer, m'a-t-il expliqué : «Les start-ups offrent des solutions innovantes et rentables. Il ne faut pas les craindre, mais plutôt les soutenir en achetant leurs produits et services.»

Il faut aussi «penser start-ups» dans son cheminement professionnel. «Les gens d'affaires devraient songer à une carrière au sein d'une start-up qui transforme une industrie au lieu de se tourner systématiquement vers les grandes entreprises.»

Enfin, «les universités doivent inciter leurs étudiants à considérer les start-ups comme un choix de carrière viable et excitant.» C'est le cas notamment de l'Université de Waterloo, en Ontario, qui permet à ses étudiants, selon le programme choisi, d'accumuler des crédits en lançant leur entreprise.

Et le Québec dans tout ça ? Il faut bouger. «Sans un tel vivier de start-ups qui offre à nos meilleurs éléments l'occasion de gagner leur vie en changeant le monde, ceux-ci continueront à s'exiler», croit Jean-Sébastien. L'entrepreneur est du genre à passer des paroles aux actes. S'il est venu me rencontrer, c'est pour me proposer de parler de start-ups dans Les Affaires, et avec du concret svp. Le projet doit encore être ficelé. Mais croyez-moi, il s'agira d'un rendez-vous à ne pas manquer.

Éditrice adjointe et rédactrice en chef, Groupe Les Affaires

geraldine.martin@tc.tc

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?