Payante, l'École d'entrepreneurship de Beauce

Publié le 02/03/2013 à 00:00

Payante, l'École d'entrepreneurship de Beauce

Publié le 02/03/2013 à 00:00

Même s'il faut débourser 27 500 $ pour suivre la première année du programme de formation de l'École d'entrepreneurship de Beauce, aucun des étudiants ne songera à porter le carré rouge. Pourquoi ? Parce que le rendement moyen de l'investissement atteint 173 %, selon une étude de l'EEB menée auprès des 23 premiers finissants du programme Élite, qui ont gradué le 25 février.

«Cette école a changé ma vie», dit Valérie Rodrigue, une des finissantes qui a impressionné les formateurs par sa capacité à rebondir.

À peine entrée à l'École, la jeune femme devait vivre le deuil de l'entreprise de ses parents, Jacomau, vendue après avoir été placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers. Loin de se laisser démonter, elle a fondé Innovali, une ébénisterie contemporaine qui emploie aujourd'hui quatre personnes, en plus de donner du travail à des sous-traitants.

«Placide Poulin [de MAAX], qui était un des formateurs, m'a réveillée. Il a eu un parcours tumultueux et il s'est relevé. Il m'a montré qu'à force d'essayer, on finit par réussir !» se souvient Mme Rodrigue, fière de contrôler sa destinée.

Chaque entrepreneur-athlète a créé en moyenne cinq emplois et a augmenté son chiffre d'affaires de 1,1 M$. Au total, en deux ans, c'est donc 25 M$ de plus dans l'économie québécoise.

«Nous sommes modestes dans notre calcul des retombées, précise la directrice de l'EEB, Nathaly Riverin. Ce n'est qu'un début, car nos finissants vont continuer de faire croître leurs entreprises.»

Des gains en qualité de vie

Les impacts économiques du passage à l'EEB ne surprennent pas Mme Riverin, qui a vu les entrepreneurs-athlètes évoluer tout au long de leur formation. Ce qui l'étonne cependant, c'est la portée des apprentissages sur l'équilibre de vie. En moyenne, les entrepreneurs passent 14 heures de moins par semaine dans leur entreprise, ce qui leur permet de consacrer six heures de plus à leur famille et de prendre davantage soin d'eux-mêmes (sport, réseautage, formation). Soixante-deux pour cent se disent plus heureux grâce à leur passage à l'EEB et 58 %, moins stressés.

«Quand ils sont arrivés chez nous, ils se demandaient comment ceux qui ont créé des multinationales pouvaient avoir une vie. Les résultats de l'étude montrent qu'il y a des solutions pour rendre les chefs d'entreprise plus performants. C'est ce qui nous touche le plus : améliorer la qualité de vie des entrepreneurs tout en générant de la croissance», Mme Riverin.

Les finissants, dans une proportion de 87 %, ont par ailleurs été enchantés par la qualité du réseau d'affaires qu'ils ont bâti grâce à leur passage à l'EEB. Ils estiment avoir multiplié par huit l'ampleur de leur réseau d'affaires, ce qui leur permet de résoudre des problèmes plus rapidement. En outre, 58 % des finissants jugent que la formation leur a permis de gagner au moins six ans d'expérience en affaires. Ils s'estiment en moyenne 60 % plus performants qu'avant.

La formation nécessite deux ans et demi d'efforts, à raison de cinq jours toutes les sept semaines environ. L'EEB recrute pour sa sixième cohorte, dont le programme débutera en avril.

1,1 M$

Augmentation du chiffre d'affaires de chaque entrepreneur-athlète à la suite de son passage à l'EBB, en plus d'avoir créé, en moyenne, cinq emplois.

Source : EEB

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