OÖM Ethikwear

Publié le 29/05/2010 à 00:00

OÖM Ethikwear

Publié le 29/05/2010 à 00:00

Quand ils se sont lancés dans l'aventure de la mode, Pascale Clauzier et Pascal Benaksas-Couture cherchaient un moyen de concilier valeurs et travail. Ils ont fait le pari de lancer une collection de vêtements à juste prix.

Vendre des t-shirts à 2 ou 3 $ pièce était inconcevable pour ces deux diplômés de HEC, qui ont choisi d'être des acteurs responsables dans leur domaine. Grâce à son concept de vêtements urbains, écolos et socialement engagés, la griffe OÖM Ethikwear réussit à tirer son épingle du jeu, malgré la concurrence féroce des pays émergents. Le succès ne se dément pas, cinq ans après la commercialisation de ses premiers t-shirts à messages positifs.

Chaque vêtement de la marque est cousu au Québec, loin des sweatshops. " Au départ, nous cherchions une usine de confection syndiquée, mais il n'y en a plus vraiment au Québec ", raconte Pascale Clauzier, rencontrée dans les nouveaux locaux de l'entreprise, situés dans l'édifice Grover, une ancienne usine textile qui a fermé ses portes au début des années 1990.

Pour diminuer les coûts, la confection des chandails, vestes, robes ou jupes est confiée à des organismes d'insertion employant des femmes démunies ou des personnes handicapées. " C'est une option intéressante. En plus d'offrir un salaire à ces personnes, nous soutenons leur démarche d'insertion ", ajoute M. Benaksas-Couture.

L'entreprise remet 2 % de ses ventes annuelles à des causes qui lui tiennent à coeur, par l'entremise d'organismes comme Équiterre, Dans la rue ou le Club des petits déjeuners du Québec.

Bios, éthiques ou recyclés

Autre avantage : tous les vêtements sont tissés de coton biologique, et parfois même, de coton bioéquitable. " Nous avons également utilisé des tissus recyclés comme le coton ou du polar fabriqué avec du plastique recyclé ", ajoute la jeune femme.

Leur engagement ne s'arrête pas là. Par exemple, leur première collection pour bébés, lancée en 2007, est née de la volonté de limiter le gaspillage. " Notre coupeur menaçait de jeter toutes les retailles. Nous nous servons maintenant des fins de rouleaux pour créer des vêtements de petites tailles ", dit M. Benaksas-Couture.

Cette année, les deux entrepreneurs invitent leurs clients à ramener leurs vieux vêtements, qui seront transformés en chiffons industriels ou envoyés à des organismes de charité. En échange, ils recevront un rabais de 5 $ sur un prochain achat.

Plus qu'une mode

Après une année 2009 difficile, l'entreprise est confiante pour l'avenir. Forte d'une collection pour adulte, une pour bébé et une autre pour les entreprises, la PME a enregistré une croissance de 10 % entre 2008 et 2009.

Les magasins de sports La Cordée et Le Yéti lui ont ouvert les portes, ce qui suscite de grands espoirs. La griffe débute également son incursion dans le reste du Canada.

" Nous visons un chiffre d'affaires de près d'un demi-million d'ici la fin de 2010 ", dit M. Benaksas-Couture. Selon lui, l'engouement pour les produits éthiques est plus qu'un phénomène de mode. " Les gens sont de plus en plus conscients de l'importance de consommer moins et mieux. " Des vêtements comme ceux d'OÖM touchent cette fibre sensible.

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