ING : trois lettres qui comptent

Publié le 19/03/2011 à 00:00

ING : trois lettres qui comptent

Publié le 19/03/2011 à 00:00

Chaque année, la profession accueille quelque 3 000 nouveaux ingénieurs au Québec. Après avoir passé par trois ans de juniorat, ces nouvelles recrues peuvent enfin apposer ces trois petites lettres, ing., après leur signature. C'est pour célébrer cet important passage à l'autonomie que l'Ordre des ingénieurs du Québec organise l'événement Signature Ingénieur (e), dans le cadre du mois du génie.

" Lorsqu'ils sont reçus dans la profession, les ingénieurs obtiennent un droit de pratique complet, explique Maud Cohen, présidente de l'ordre des ingénieurs du Québec. Ils peuvent faire des actes qu'ils ne pouvaient pas faire en tant que juniors, comme signer les plans d'un ouvrage, de la même façon que les notaires ou les médecins. Mais ce droit vient avec des obligations. Si une faute est commise, l'ingénieur peut être tenu pour responsable. Il portera la responsabilité d'un ouvrage pour toute sa durée de vie ", rappelle la présidente de l'Ordre.

" L'arrivée dans la profession est un moment important, souligne Maude Cohen. Mais c'est aussi l'occasion pour nous de rencontrer nos nouveaux membres. Les ordres professionnels sont souvent perçus comme une sorte de police. Nous voulons que les nouveaux ingénieurs sachent que nous sommes aussi là pour célébrer la profession. "

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