En mission pour diffuser le livre numérique québécois dans le monde entier

Publié le 02/10/2010 à 00:00

En mission pour diffuser le livre numérique québécois dans le monde entier

Publié le 02/10/2010 à 00:00

Le potentiel économique de la francophonie n'est pas une vue de l'esprit pour De Marque. Cyberlibraires, boutique numérique d'Apple et démarchage auprès d'universités américaines permettent à l'agrégateur de contenus numériques de Québec de rendre les livres d'ici accessibles aux francophones du monde entier.

" On a développé les routes, les ponts et les péages qui permettront au contenu numérique de circuler sur Internet ", explique son président, Marc Boutet, qui a connu un succès international avec la vente de Tap'Touche, un logiciel pour apprendre à taper au clavier qui s'est écoulé à 150 000 exemplaires en France depuis 13 ans.

En collaboration avec l'Association nationale des éditeurs de livres, De Marque a conçu une plateforme sur laquelle les éditeurs et les cyberlibraires vendent des ouvrages en version électronique. À présent, 30 cyberlibraires utilisent la plateforme de De Marque. C'est le cas de livresquebecois.com, créé par les Librairies indépendantes du Québec (LIQ), qui propose 2 200 titres numériques aux francophones de l'Amérique et d'ailleurs. Sur ce site, environ 40 % des ventes (livres imprimés et numériques confondus) sont réalisées à l'extérieur du Québec, précise Dominic Lemieux, directeur des LIQ.

Pendant longtemps, la clientèle des 10 millions de de francophones aux États-Unis restait inaccessible aux éditeurs du Québec, faute de réseaux de diffusion et de marketing adaptés à cette clientèle dispersée.

Le livre électronique aplanit la difficulté. Restent aux partenaires de De Marque à se faire connaître des utilisateurs grâce à des stratégies de référencement sur les moteurs de recherche.

De son côté, De Marque mise sur la signature récente d'un accord avec Apple qui va lui permettre de vendre des livres dans la librairie numérique d'Apple.

De Marque distribue Le Robert en ligne aux universités américaines, notamment celles qui ont des programmes de langue française. Une clientèle que les entreprises québécoises auraient intérêt à prendre en considération, croit M. Boutet. " Le nombre de clients est limité, ce qui permet de les rencontrer individuellement. Et puis, les universités disposent de budgets ", dit-il.

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