Dans une librairie près de votre clavier

Publié le 18/12/2010 à 00:00, mis à jour le 22/12/2010 à 10:49

Dans une librairie près de votre clavier

Publié le 18/12/2010 à 00:00, mis à jour le 22/12/2010 à 10:49

[Photo : D.R.]

Après Archambault, Renaud-Bray se lance à son tour dans la vente de livres numériques, ce qui confirme que les acteurs québécois ne veulent pas être en reste par rapport aux Barnes & Nobles ou Indigo de ce monde. Et aussi au géant Google, qui a annoncé en décembre l'ouverture de sa boutique de livres numériques compatibles avec tous les navigateurs Web, les cellulaires Apple et Android, ainsi que la plupart des lecteurs de livres numériques. Google e-Books a en banque plus de 3 millions de livres.

Au Québec, Archambault a ouvert sa librairie numérique jelis.ca à l'été 2009, et offre quelque 25 000 titres en français. " Ça se passe très bien, au-delà de nos attentes ", dit Bruno Caron, directeur du développement des livres numériques au Groupe Archambault, sans préciser les chiffres des ventes ni la rapidité avec laquelle le catalogue grossira. " On voit un changement de perception chez les éditeurs. "

La librairie virtuelle de Renaud-Bray sera disponible dès mars 2011, trois mois en retard sur l'échéancier initial. " Il ne faut pas trop s'exciter ", prévient le directeur commercial de Renaud-Bray, Blaise Renaud. L'industrie du livre numérique est extrêmement complexe, poursuit-il, avec ses nombreux intervenants et autant d'ententes exclusives, et ses différents formats. Sans compter l'offre de livres en français, " qui reste mince ", et le rythme de conversion des livres, " qui est lent ". " Quand on regarde les statistiques, le livre numérique demeure marginal, dit-il. Cela représentera peut-être 10 % des ventes, en fonction de la vitesse à laquelle le créneau se développera. " L'entrepôt virtuel de Renaud-Bray, qui vend des livres papier, a vu de son côté son chiffre d'affaires doubler en un an.

À la une

Dette et déficit du fédéral: on respire par le nez!

ANALYSE. Malgré des chiffres relativement élevés, le Canada affiche le meilleur bilan financier des pays du G7.

Budget fédéral 2024: «c'est peut-être un mal pour un bien»

EXPERT INVITÉ. Les nouvelles règles ne changent pas selon moi l'attrait des actions à long terme.

Multiplier la déduction pour gain en capital, c'est possible?

LE COURRIER DE SÉRAFIN. Quelle est l'avantage de cette stratégie?