Budget : dix propositions pour propulser le Québec

Publié le 26/03/2010 à 18:00

Budget : dix propositions pour propulser le Québec

Publié le 26/03/2010 à 18:00

Par Claudine Hébert

À la veille du dépôt du budget 2010-2011, le gouvernement Charest peut d’ores et déjà poser des gestes pour assurer la prospérité à long terme du Québec. Entrepreneurs, syndicalistes, analystes et d’autres acteurs de la société se prononcent sur le prochain budget.

1-" Donner de l'oxygène aux PME pour qu'elles créent des emplois "

" Le Québec accuse un retard en termes de productivité par rapport au Canada et aux États-Unis. Une entreprise non productive ne peut pas être concurrentielle. Pour remédier à la situation, le gouvernement doit oser la croissance. Nous souhaitons un effort dans l'augmentation de la productivité gouvernementale. Tout comme l'entrepreneur déficitaire, le gouvernement doit revoir ses façons de faire, ses programmes et ses dépenses pour devenir plus efficace, pour faire les choses différemment et pour être plus productif.

Nos membres ont deux préoccupations qui touchent leur compétitivité : la fiscalité et la réglementation. Nous avons publié une étude en 2009 sur la concurrence fiscale des provinces en matière de PME et le Québec arrivait au dernier rang des provinces canadiennes.

Les PME québécoises ont un fardeau fiscal supérieur à celui des PME des autres provinces. Le Québec arrive notamment au dernier rang pour les taxes sur la masse salariale. Notre priorité est de donner de l'oxygène aux PME. Dans un contexte de reprise économique, diminuons les taxes sur la masse salariale pour les PME. Pourquoi ? Pour faciliter l'embauche et générer de meilleurs salaires. Au Québec, nous avons des salaires moins élevés que la moyenne canadienne car chaque emploi (salaires, avantages sociaux et taxes sur la masse salariale) coûte plus cher.

En favorisant l'emploi, il y aura plus d'argent dans l'économie, ce qui favorisera l'activité économique, créera des emplois et haussera les revenus gouvernementaux. Le gouvernement sera plus efficace.

Par ailleurs, on a publié une étude en janvier 2010 qui montre qu'au Québec, le coût de la conformité réglementaire (coûts des permis, coût et temps pour remplir les formulaires) s'élève à 7,2 milliards de dollars. C'est l'équivalent de 2,4 % du PIB québécois. En Ontario, le coût de la réglementation est de 10,8 milliards de dollars, ce qui représente 1,8 % du PIB. C'est une différence gigantesque. Nos entrepreneurs québécois passent plus de temps à remplir de la paperasse pour le gouvernement qu'à développer leurs affaires. "

2-" Développer notre capacité entrepreneuriale "

3-" Adopter des mesures qui inciteront les gens à rester sur le marché du travail "

4-" Exploiter les ressources naturelles de façon durable "

5-" Accélérer la prise de décision "

6-" Investir dans des entreprises qui resteront ici "

7-" Obtenir la juste valeur de nos ressources "

8-" Faire de l'éducation la priorité "

9-" Renforcer les collectivités "

10-" Profiter d'une économie verte "

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