Think Tanks

Publié le 01/11/2009 à 00:00

Think Tanks

Publié le 01/11/2009 à 00:00

Le monde compte 5 464 think tanks. Leurs membres utilisent toutes les tribunes disponibles pour intervenir dans les débats de politiques publiques. Barack Obama en a recruté plusieurs au sein de son administration. Voyage dans un monde d'idées et d'influence.

En 1968, l'économiste canadien Ronald Ritchie prend l'avion pour Washington, chargé d'une importante mission par le premier ministre Pierre Elliott Trudeau. Il doit s'inspirer de ce qui se fait dans les think tanks (TT) américains pour en fonder de la même qualité au Canada. Quatre ans plus tard, l'Institut de recherche en politiques publiques (IRPP) voyait le jour.

Les premiers TT apparaissent aux États-Unis au début du siècle. Ce sont des groupes d'intellectuels établis dans une université qui mettent à profit leur talent et leur temps afin de réfléchir aux problèmes et aux enjeux de la société. Le fruit de leurs réflexions est publié dans des ouvrages volumineux, mais pas toujours digestes pour le commun des mortels. Selon Don Abelson, de l'Université Western Ontario, il ne fait aucun doute que les TT jouent un rôle important : "Ils comblent un vide, car le gouvernement a le mandat d'élaborer des politiques, mais n'a pas nécessairement l'expertise pour le faire. Et les TT la lui fournissent."

Pour les TT fondés plus récemment, notamment à partir des années 1970, ce n'est pas assez : il faut proposer des solutions et avoir de l'influence. Dans son livre Do Think Tanks Matter? Assessing the Impact of Public Policy Institutes, Donald Abelson les appelle advocacy TT en raison de leur parti pris idéologique et du marketing efficace de leurs recherches. Leur but : sensibiliser et influencer les législateurs et le public. Comment ? En se tenant à l'affût des débats et en rédigeant des prescriptions politiques qui tiennent en deux ou trois pages. Et en cherchant à se faire entendre : conférences, témoignages devant une commission, etc. Dans leur rapport annuel, les TT dressent la liste des tribunes auxquelles ils ont participé comme autant de preuves de leur pertinence et de leur impact.

Il faut dire qu'ils n'ont pas le choix d'être aussi proactifs : aux États-Unis, le nombre de TT a plus que doublé depuis 1980. Leur voix se mêle à celle des syndicats, des ONG et des groupes de pression de tout acabit qui, eux aussi, y vont de leurs solutions. D'ailleurs, il est parfois difficile de distinguer les TT des autres groupes, estime Don Abelson : "Les groupes de pression font de plus en plus de recherche et d'analyse, et les TT plaident de plus en plus leurs causes".

Le va-et-vient entre les TT et le gouvernement est un autre aspect qui peut faire sourciller. James McGann, de l'Université de la Pennsylvanie, n'hésite pas à parler de revolving doors dans son ouvrage Think Tanks and Civil Societies. Ce phénomène est caractéristique des TT américains, en raison du système politique : une nouvelle administration doit combler 10 000 postes politiques, et pour ce faire, elle puise notamment dans les TT, comme en témoigne l'équipe d'Obama, dont 37 % des membres proviennent d'un TT ou d'une université. "Contrairement au Canada où la fonction publique est professionnelle, aux États-Unis, il y a un roulement de personnel important entre deux gouvernements, explique Angelo Melino, de l'Université de Toronto, administrateur du National Bureau of Economic Research. Il y a donc toutes sortes de nominations possibles, et ainsi, autant d'occasions d'influencer le gouvernement." Voilà pourquoi les TT sont souvent appelés des governments in waiting.

Les défis auxquels les TT font face sont nombreux : obtenir l'expertise de fonctionnaires du gouvernement, mais rester non partisans. Trouver des partenaires financiers qui ne s'immisceront pas dans le programme de recherche. Rester crédibles en dépit des idéologies. Examiner les grands problèmes de la société, mais rester pertinents afin de pouvoir financer ces recherches. Faire de la recherche de haut niveau, mais la rendre accessible aux décideurs et au public. Avoir un impact et de l'influence sans y laisser son âme. Des défis que les TT relèvent chacun à leur façon.

CANADA

Institut C.D. Howe

Lieu : Toronto (Ont.)

Fondation : 1973

Budget : 3,5 M$ US

Vedettes : William Robson, David Laidler, Jean-Yves Duclos

Idéologie : libéralisme

L'Institut C.D. Howe se penche sur les enjeux nationaux courants comme la politique monétaire, les finances publiques ou la démographie. Favorable au libre-échange, il a aussi produit d'importantes études pour éduquer le public et les décideurs quant aux avantages de l'ALENA. "Notre cheval de bataille, c'est de produire de la recherche de qualité, non partisane, et qui soit dans l'intérêt du pays", insiste Alexandre Laurin, analyste senior, qui rappelle qu'avant d'être publiées, les études de l'Institut sont soumises à un comité de révision par les pairs. Comme dans tout TT, le défi consiste à rendre cette recherche accessible et à trouver du financement. "C'est à recommencer chaque année, alors il faut rester pertinent. Pour cela, nous demeurons "branchés"."

Conference Board of Canada (CBOC)

Lieu : Ottawa (Ont.)

Fondation : 1954

Budget : 33 M$ US

Vedettes : Glen Hodgson, Michael Bloom

Idéologie : aucune

Signe distinctif, le CBOC est constitué de gens d'affaires et de fonctionnaires plutôt que d'universitaires, et assure son financement en vendant ses services (prévisions, études, données, etc.). Certains clients peuvent même lui suggérer des problèmes à étudier. "Mais les conclusions sont les nôtres. Et parfois, les clients ne les aiment pas !", dit Gilles Rhéaume, vice-président des politiques publiques. Pourtant, n'eût été du CBOC, les Canadiens paieraient peut-être aujourd'hui 9 % de TPS : en 1989, le gouvernement Mulroney veut remplacer la taxe manufacturière par une TPS à 9 % (pour avoir un effet neutre sur les revenus du gouvernement). Sceptique, le CBOC fait ses propres recherches et détermine que c'est plutôt à 7 % qu'elle devrait être fixée. "En tant que TT, nous observons tout ce qui se passe. S'il y a un problème ou quelque chose de louche, nous l'examinons de plus près."

Institut Fraser

Lieu : Vancouver (C.-B.)

Fondation : 1974

Budget : 14 M$

Vedettes : Michael Walter, Mike Harris, Preston Manning, Ralph Klein

Idéologie : libéralisme

Né dans la controverse (il a été fondé grâce à l'appui financier de la forestière MacMillan-Bloedel pour contrer le gouvernement néo-démocrate), l'Institut Fraser est un TT influent qui compte quatre bureaux au Canada et deux aux États-Unis. Passé maître dans l'art de mesurer l'efficacité du gouvernement, des écoles ou des hôpitaux, ce TT a mis sur pied la médiatisée Journée de l'affranchissement de l'impôt. "C'est une façon frappante de faire comprendre aux Canadiens l'ampleur de leur fardeau fiscal", explique Dean Pelkey, directeur des communications, qui regrette qu'Ottawa soit resté inactif à ce sujet. En ce qui concerne l'ALENA, l'Institut Fraser a eu la main plus heureuse : ses recherches en faveur du libre-échange ont beaucoup contribué à faire croître l'appui du public à l'ALENA.

Institut de recherche en politiques publiques (IRPP)

Lieu : Montréal (Québec)

Fondation : 1972

Budget : 2,6 M$

Vedettes : Mel Cappe

Idéologie : aucune

L'IRPP est un TT réputé dont les administrateurs, d'allégeances diverses, viennent de partout au Canada. Il jouit d'un fonds de dotation qui lui permet de ne pas dépendre des bailleurs de fonds pour financer ses recherches. "Notre indépendance est garantie par notre dotation et par la diversité de nos administrateurs", estime son président, Mel Cappe. En raison de la sérénité que procure cet avantage financier, on reproche parfois à l'IRPP de ne pas chercher à être davantage visible ou à avoir davantage d'impact. Toutefois, pour l'ancien greffier du Conseil privé, la mission de l'Institut reste de stimuler le débat public d'idées, les recherches et les analyses, sans idéologie. Il estime d'ailleurs qu'une des contributions importantes de ce dernier est d'avoir lancé les débats sur les villes-régions et sur l'intégration nord-américaine.

Institut économique de Montréal (IEDM)

Lieu : Montréal (Québec)

Fondation : 1987

Budget : 1,2 M$

Vedettes : Michel Kelly-Gagnon, Marcel Boyer, Pierre Lemieux

Idéologie : libéralisme

L'IEDM est devenu vraiment opérationnel à partir de 1998, sous la direction de Michel Kelly-Gagnon, exaspéré par le "consensus mou et politiquement correct" du débat d'idées au Québec. La priorité de l'Institut est l'éducation économique du public et des médias, qui précède la production des recherches de haut niveau académique. Un de ses bons coups est sa contribution au débat sur les barrières au commerce entre les provinces, qui ont mené à l'Entente de partenariat économique entre le Québec et l'Ontario, en vigueur depuis le 1er octobre 2008. Aujourd'hui cependant, l'IEDM trouve moins d'écho à Québec et à Ottawa où, crise économique oblige, l'interventionnisme a la cote. "Mais il y aura un retour du balancier, assure Michel Kelly-Gagnon. Et ceux qui, comme nous, ont montré une constance intellectuelle, seront écoutés."

ÉTATS-UNIS

American Enterprise Institute (AEI)

Lieu : Washington (D.C.)

Fondation : 1943

Budget : 31 M$ US

Vedettes : Newt Gingrich, Paul Wolfowitz, Vincent Reinhart, John Bolton, Lynne Cheney

Idéologie : libéralisme

Fondé pour défendre le marché libre (open market), le AEI est connu pour ses idées conservatrices. Une de ses particularités importantes est le va-et-vient de ses membres entre l'Institut et le gouvernement ou le Congrès. "Beaucoup de nos chercheurs ont travaillé au gouvernement, explique Véronique Rodman, directrice des communications. Ils comprennent ce qui est possible et ce qui ne l'est pas quand il s'agit de passer une loi au Congrès. Nous sommes un TT pratique." Le plus récent fait d'armes de l'AEI ? En juillet dernier, Nancy Pelosi, présidente de la Chambre des représentants des États-Unis, a mis sur pied la Financial Crisis Commission, qui doit enquêter sur les causes de la crise économique. Des quatre membres républicains de la Commission, deux viennent de l'AEI.

Brookings Institution

Lieu : Washington (D.C.)

Fondation : 1916

Budget : 61 M$ US

Vedettes : Robert Litan, William Gale, William Frey

Idéologie : progressisme

Brookings est un des TT américains les plus prestigieux. Signe de son influence et de sa réputation, plusieurs chercheurs - notamment Peter Orszag, Douglas Elmendorf, Jason Furman et Lael Brainard - ont été nommés par le président Obama pour servir au Trésor, au Congrès ou ailleurs. Brookings se penche sur tous les sujets de l'heure, qui vont de la crise financière à la fermeture de la prison de Guantanamo, en passant par la réforme du régime de soins de santé (sans pour autant faire payer les riches). Ce TT est connu pour avoir alimenté le débat sur la révision du code d'imposition américain, en 1986. Plus récemment, il a mis sur pied un programme de politiques publiques métropolitaines dans le but d'accroître la prospérité des villes et des régions qui se trouvent à proximité des grands centres et d'en faire des moteurs de l'économie américaine.

Cato Institute

Lieu : Washington (D.C.)

Fondation :1977

Budget : 20 M$ US

Vedettes : David Boaz, Edward Crane, James Buchanan

Idéologie : libéralisme

Selon Don Abelson, de l'Université Western Ontario, "l'Institut Cato est en quelque sorte devenu une anomalie à Washington". Il peut aussi bien plaider en faveur d'idées proches des Républicains, telle que l'abolition de la sécurité sociale, que pour celles qui sont chères aux Démocrates, à savoir les droits des homosexuels ou la légalisation de la marijuana. Il parvient tant à obtenir le soutien financier de grandes sociétés, notamment de pétrolières, qu'à critiquer la participation des États-Unis à la guerre du Golfe. Une de ses plus récentes victoires est d'avoir lancé le débat sur l'interprétation du deuxième amendement de la Constitution et de demander à la Cour suprême de trancher : aujourd'hui, les Américains ont le droit de porter une arme.

Center for American Progress (CAP)

Lieu : Washington (D.C)

Fondation : 2003

Budget : n. d.

Vedettes : John Podesta, Sen. Tom Daschle, Bracken Hendricks

Idéologie : progressisme

Un des derniers venus dans le paysage des TT économiques, le CAP n'en a pas moins sauté rapidement dans l'arène pour se faire entendre, grâce à son utilisation innovante et audacieuse des nouveaux médias. Il a été fondé pendant le règne de George W. Bush par John Podesta, ancien chef de cabinet de Bill Clinton qui a dirigé récemment l'équipe de transition de Barack Obama à la Maison-Blanche. Cependant, un gouvernement démocrate ne rend pas la vie plus facile ou plus légitime à un TT progressiste. "Nous sommes non partisans, rappelle Amanda Logan, chercheure en politique économique. Nous ne sommes pas des cheerleaders. Nous avons un plan pour la nouvelle présidence, Progressive Growth, et nous espérons qu'Obama s'en inspirera."

Heritage Foundation

Lieu : Washington (D.C.)

Fondation : 1973

Budget : 61 M$ US

Vedettes : Edwin Feulner, James Roberts, J.D. Foster

Idéologie : libéralisme

Heritage Foundation est typique des TT américains qui ont émergé au cours des années 1970. "Tous les TT conservateurs de cette époque sont apparus pour faire un contrepoids à Brookings et aux idées de gauche qui prenaient toute la place dans le débat public", explique Don Abelson, de l'Université Western Ontario. Heritage Foundation se distingue toutefois en 1980, lorsque son programme pour la nouvelle présidence, A Mandate for Leadership, une brique de quelque 1 000 pages, devient la bible de Ronald Reagan. Heritage Foundation s'enorgueillit du fait que près des deux tiers des 2 000 recommandations contenues dans son livre ont été adoptées. Aujourd'hui, Heritage demeure toujours aussi influent, grâce à sa proximité avec le Congrès américain et à un marketing redoutable de ses idées.

Hoover Institution

Lieu : Stanford (Calif.)

Fondation : 1919

Budget : 37 M$ US

Vedettes : Condoleezza Rice, George P. Shultz, Edwin Meese

Idéologie : libéralisme

Situé sur le campus de l'université californienne Stanford, Hoover Institution fait la promotion de la liberté individuelle, économique et politique. Les relations entre Hoover et Stanford n'ont pas toujours été au beau fixe, car cet institut conservateur se trouve au sein d'une université plutôt libérale. D'ailleurs, en 2003, on lui a reproché ses liens avec l'administration Bush. L'Institut est controversé à plusieurs égards, notamment quant aux personnalités qu'elle compte ou a compté dans ses rangs : l'ancien secrétaire à la Défense, Donald Rumsfeld, ainsi que Thomas Gale Moore et Bruce Berkowitz, deux des "sceptiques" les plus influents. On ne se surprendra guère d'apprendre qu'un des plus grands donateurs corporatifs de Hoover est la Fondation Exxon.

National Bureau of Economic Research (NBER)

Lieu : Cambridge (Mass.)

Fondation : 1920

Budget : 30 M$ US

Vedettes : James Poterba, Robert Lipsey, Martin Feldstein

Idéologie : aucune

Le NBER est un institut de recherche qui se consacre à l'analyse quantitative de l'économie américaine, connu pour avoir contribué au cours des années 1930 à la refonte du système des comptes nationaux qui a engendré, entre autres, le concept de produit intérieur brut (PIB). Situé sur le campus de l'Université Harvard et jouissant d'un important fonds de dotation, il publie annuellement 1 000 études et compte autant d'économistes affiliés. Plusieurs de ses membres sont nobélisés ou siègent au Council of Economic Advisors qui conseille le président des États-Unis. L'Institut ne se considère pas comme un TT, parce qu'il est sans idéologie et que ses travaux sont généralement réservés aux initiés : "C'est écrit par des Ph.D. pour des Ph.D., admet Donna Zerwitz, directrice au NBER. Mais nous croyons tout de même qu'il est important que le public lise nos études."

Peterson Institute for International Economics (PIIE)

Lieu : Washington (D.C.)

Fondation : 1981

Budget : 10 M$ US

Vedettes : Fred Bergsten, Anders Aslund, William Cline, Adam Posen

Idéologie : aucune

Plus jeune que les autres, le PIIE a rapidement gagné ses galons dans le milieu des politiques publiques. Il tire beaucoup de fierté du fait que les médias et le Congrès américain reconnaissent que l'Institut est non partisan et neutre. En moins de 30 ans, le PIIE a nourri le débat sur la réforme du FMI, sur l'adoption de normes bancaires internationales et sur les déséquilibres commerciaux. Il a beaucoup contribué aux rondes de négociation de Doha et de l'Uruguay, et à la mise sur pied de l'OMC et de l'ALENA. Les priorités actuelles du PIIE sont notamment la crise économique et financière, la mondialisation, et la dimension commerciale de la lutte au réchauffement climatique.

GRANDE-BRETAGNE

Adam Smith Institute (ASI)

Lieu : Londres (R.-U.)

Fondation : 1977

Budget : moins de 1 M$ US

Vedettes : Madsen Pirie, Eamonn Butler

Idéologie : libéralisme

Cet Institut s'est fait connaître à partir des années 1980. Margaret Thatcher, premier ministre conservateur du Royaume-Uni de 1979 à 1990, s'est appuyée sur des think tanks libéraux tel que le ASI pour instaurer une série de réformes économiques radicales, dont la privatisation de 29 entreprises d'État. Cette vague de privatisations représente la contribution dont Madsen Pirie, fondateur du ASI, est le plus fier : "Même si nous n'en sommes pas entièrement responsables, l'Institut a joué un rôle important dans ce processus". Aujourd'hui, en pleine tourmente économique, l'ASI se désespère de voir les gouvernements "devenir subitement keynésiens" en bâtissant des plans de relance à crédit. Selon Madsen Pirie, la solution est plus que jamais le marché libre.

Centre for Economic Policy Research (CEPR)

Lieu : Londres (R.-U.)

Fondation : 1983

Budget : 1,6 M$ US

Vedettes : Barry Eichengreen, Kevin O'Rourke, Paul Krugman

Idéologie : aucune

Le CEPR est un réseau de 750 économistes répartis dans le monde, notamment en Europe. Ses travaux ont trouvé beaucoup d'écho pendant les années 1990, alors que les pays d'Europe de l'Est passaient d'une économie planifiée à une économie de marché. Le bon coup du CEPR est certainement voxeu.org, un collectif d'op-eds (pages d'opinion) qui se penche sur l'économie, mis sur pied en juillet 2007, à la veille de la crise financière ! Le site reçoit 25 000 visites par jour et a été classé par le Wall Street Journal parmi les 30 meilleurs blogues économiques. "Notre force, c'est notre réseau de chercheurs, explique Stephen Yeo, PDG de l'Institut. Les universitaires sont meilleurs quand il s'agit de traiter de questions complexes qui ont besoin d'un nouveau schéma de pensée. Il y a toujours des idées fraîches chez nous."

audeperron@me.com

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