Quelle campagne!

Publié le 04/09/2012 à 11:27, mis à jour le 04/09/2012 à 11:46

Quelle campagne!

Publié le 04/09/2012 à 11:27, mis à jour le 04/09/2012 à 11:46

Si la mémoire est une faculté qui oublie, on peut se demander ce qui nous reste en tête aujourd'hui de toutes les informations et les messages dont nous avons été bombardés depuis le début de cette drôle de campagne électorale. Comme il nous arrive rarement d'être en contact direct avec un candidat et encore moins un chef, tout ce sur quoi nous nous basons pour choisir pour qui voter si nous y allons, ce sont les messages reçus au travers des médias, traditionnels ou sociaux et les discussions avec notre entourage. 
La beauté d'une démocratie, c'est que tout le monde a le droit de s'exprimer, ce qui nous donne droit à un bombardement intense de messages que l'on peut diviser en deux grandes catégories : ce que l'on propose et ce que l'on reproche.
Dans cette campagne, la publicité semble avoir joué un rôle mineur, peu commentée, peu reprise et souvent trop loin de l'actualité quotidienne qui a été fort intense, chaque jour nous gratifiant au moins d'une manchette : la promesse de l'un, la gaffe de l'autre, l'annonce d'un nouvel appui, les échanges sur le web. Même les débats, plus nombreux qu'à l'habitude, n'ont pas fait de gagnant marquant, chacun se contentant surtout d'engranger ses appuis et de confirmer sa base.
Quant aux affiches, et aux slogans, elles semblent également avoir disparu sous l'actualité constante à laquelle cette campagne a monopolisé notre attention.
Au moment de voter, on se souvient d'abord de la personnalité qui nous plaît le plus, de la personne en qui on a le plus confiance, là encore, basé sur quelques impressions médiatisées, quelques photos d'un candidat. On essaie aussi de choisir ceux qui vont le mieux répondre à nos besoins et nos attentes, tout en sachant pertinemment que la lune n'est pas pour demain et que bien des engagements se heurteront aux durs pépins de la réalité.
Et on se base également sur tout ce qu'on a lu et entendu depuis des années, les libéraux et la corruption ou le PQ et le référendum, et sur ce qu'on a découvert dans cette campagne, en particulier ce ceux qui ont eu une tribune exceptionnelle pour la première fois, la CAQ d'abord, nouveau venu rapidement considéré à l'égal des deux autres, QS et ON qui ont tous les deux obtenus un succès d'estime. Si on n'en sort pas forcément moins sûr des solutions qui nous permettrons de régler les principaux problèmes auxquels nous faisons face, au moins nous ne pourrons pas dire que nous n'avons pas été informés.

BLOGUE. Si la mémoire est une faculté qui oublie, on peut se demander ce qui nous reste en tête aujourd'hui de toutes les informations et les messages dont nous avons été bombardés depuis le début de cette drôle de campagne électorale.

Comme il nous arrive rarement d'être en contact direct avec un candidat et encore moins un chef, tout ce sur quoi nous nous basons pour choisir pour qui voter si nous y allons, ce sont les messages reçus au travers des médias, traditionnels ou sociaux et les discussions avec notre entourage. 

La beauté d'une démocratie, c'est que tout le monde a le droit de s'exprimer, ce qui nous donne droit à un bombardement intense de messages que l'on peut diviser en deux grandes catégories : ce que l'on propose et ce que l'on reproche.

Dans cette campagne, la publicité semble avoir joué un rôle mineur, peu commentée, peu reprise et souvent trop loin de l'actualité quotidienne qui a été fort intense, chaque jour nous gratifiant au moins d'une manchette : la promesse de l'un, la gaffe de l'autre, l'annonce d'un nouvel appui, les échanges sur le Web.

Même les débats, plus nombreux qu'à l'habitude, n'ont pas fait de gagnant marquant, chacun se contentant surtout d'engranger ses appuis et de confirmer sa base.

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